Bonjooooooour, très bien, commençons par le commencement. Où êtes vous né(e) ? Décrivez-moi votre famille ; quel genre de relation aviez-vous avec vos parents ? Et avec vos frères et sœurs, si vous en aviez bien entendu ? En fait, je veux tout savoir de votre enfance.
Aheum... Je suis né dans l'endroit tant rêvé qu'est l'Amérique, un continent très intéressant où siège la première puissance mondiale, les Etats-Unis. Un bel endroit très populaire qui en fait baver plus d'un. Je suis né près du lac Michigan, dans l'Illinois, à Chicago plus précisemment. Vous avez surement entendu parler de cette ville. Mes parents étaient de grands voyageurs, bien qu'étant nés au même endroit que moi, ils ont pu aller visiter les merveilles du monde. C'est grâce à leur emploi qu'ils peuvent ce permettre ce privilège. Mon père travaille dans le commerce international tandis que ma mère est la enseignante à l'Université de Chicago. Je suis un fils unique dans cette famille, je n'ai pas eu le droit à quelconque frère ou soeur et je m'en porte très bien sans. Mes parents et moi très proches, normal me direz vous, mais disons que je m'entendais plutôt bien avec eux. J'ai eu une enfance très gâtée, j'ai fréquenté les meilleurs écoles de tout l'Illinois, visité les plus grandes villes des Etats-Unis, de New York jusqu'à Miami en passant par Los Angeles, Boston, et bien d'autres.
Il y a eu un léger hic entre moi et mes parents, et c'était la seule chose qu'ils me reprochaient énormément : mon caractère. Malgré l'éducation que j'ai reçu, je suis né avec un esprit différent des autres, j'adorais simplement me battre. C'était quelque chose qui me rendait plutôt spécial, j'adorais ça, cogner tout et n'importe quoi. Mes parents m'ont donc supporté, moi et mon attitude, ils ont subi toutes les critiques de leur entourage à mon sujet.
Voilà à peu près comment résumer mon enfance.
Bien, bien… Un moment vous a-t-il plus ou moins marqué durant cette période ?
Non, pas vraiment, peut-être ce jour où j'avais cogné un lycéen tellement fort qu'il a été directement transporté à l’hôpital. Disons que je ne me suis pas du tout contrôlé. D'ailleurs je me suis attiré de graves ennuis, un renvoi définitif du collège, car oui, ça s'est passé durant mes années collège, 'fin bref, c'était surement quelque chose qui m'avait bien marqué. D'ailleurs j'ai jamais eu de nouvelles du gars, tant pis.
D’accord. Et ensuite vous avez commencé votre looooongue et interminable scolarité je suppose ! Comment cela se passait-il ? Étiez-vous un bon élève ou un éternel cancre ? Il me semble aussi que c’est l’âge des premières amitiés. Décrivez-moi vos relations avec vos amis. Un meilleur ami, une bande potes ou le néant total ?
Ah. Ma scolarité, un long parcours. Vous voulez savoir comment ça se passe ? Oh il n'y a rien de vraiment spécial lorsque je suis en cour, je ne parle même pas, on m'adresse la parole je fais mine de pas entendre. J'ai toujours adoré apprendre, vous savez, c'est un peu paradoxale mais j'aime beaucoup étudier, apprendre de nouvelles choses, j'obtiens de bon résultats chaque années, assez pour m'offrir une place dans les grandes écoles.
Mes relations avec les autres ? Ah, tout de suite on change brusquement de sujet. Hmm. J'ai eu beaucoup d'amis dans mes différents établissement, malgré mon caractère, je pense que l'on ne peut pas survivre au collège ou au lycée sans quelconques relations. J'ai même eu un meilleur ami si je me souviens bien, une armoire à glace qui adorait se battre tout autant que moi. J'avais ma bande de pote, et puis c'est tout.
Puis votre pouvoir est apparu ? Rappelez-vous de ce moment précis et racontez le moi en détail, je veux tout savoir !
Mon pouvoir est apparu durant mes douze ans pour la première fois il me semble. Je m'en rappelle assez bien. Je me suis battu contre un type que je haïssais depuis notre première rencontre, ma haine était tellement forte à son égard qu'après nos pseudo provocations, il est tombé au sol, criant de douleur, il agonisait alors que je ne lui avais rien fait. J'avais entendu parler d'humains ayant des dons spéciaux et je m'étais dit que c'était peut-être mon cas, mais je ne m'en suis plus trop intéressé ensuite, c'était juste quelque chose qui m'a marqué.
Ohhhh… Pouvez-vous me le décrire encore plus en détails ? Le contrôlez-vous ? Est-ce qu’il vous plait ? Des avantages, des inconvénients ? Dîtes-moi tout.
En détail ? Et bien disons qu'en observant ce type, j'imaginais toutes formes de tortures que j'aurais pu lui faire subir si j'en avais l'occasion, le poignarder à des parties du corps où la douleur est insupportable, ou encore lui arracher les yeux, c'était des images que je me représentais dans ma tête. Je n'ai rien controler non, ça ne s'arrêtait pas, pendant près de cinq minutes je le voyais se tordre de douleur.
Ce pouvoir, si il me plait ? Oh que oui, si j'apprends à le maîtriser je pourrais faire des merveilles avec. Hmm, l'avantage c'est que ça peut-être jouissif, pour moi, de voir quelqu'un agoniser alors même que je n'ai pas levée la main dessus, l’inconvénient, c'est que comme je l'ai dit, j'adore me battre, et ce pouvoir m'oblige à torturer les gens, donc du coup je ne prend aucun plaisir vu que je ne frappe personne, je ne pense pas m'en servir souvent.
Bien. Vous auriez une anecdote à nous raconter ? Un événement qui vous a marqué, un premier amour, une dispute …
Un premier amour peut-être. Oui j'étais fou amoureux d'une fille dans mes années lycée, une déesse, une cheerleader d'une équipe de football américain. Je ne la connaissais pas vraiment au début, elle n'était pas dans ma classe, je n'en entendais parler que de par réputation, car oui, une cheerleader a une sacré réputation en général. C'était la toute première fois que je tombais réellement amoureux d'une fille. Parler à une femme que je ne connaissais pas et que je trouvais sublime relevait de l'impossible pour moi, la timidité prend toujours le dessus. Mais un jour j'ai réussi. Nous avons parler tous les deux et il s'avérait que je n'étais pas la seule à l'observer en coin, elle avait entendu parler de moi, les badboys eux aussi avaient leur réputation à eux. Les plus violents sont en général rejeté par les filles, mais pour moi ce n'était pas le cas. Mon caractère plaisait apparemment. Ce qui ne m'était jamais arrivé avant. Donc j'ai appris beaucoup de chose sur cette fille. Puis les jours défilèrent et nous devenions de plus en plus proche jusqu'à ce que notre relation atteigne le point culminant. Nous sommes sorti ensemble, oui, j'ai moi même du mal à me croire, je suis sorti avec elle durant quelques semaines.
Puis quelque chose de très banal nous a séparé. Les évènements qui ont suivi m'ont emmené de l'autre côté du globe, en Australie, à Sydney. Evidemment, cette fille je ne l'ai toujours pas revu et je ne la reverrais plus jamais. Tant pis.
Et Worthington dans tout ça ? (livrez vos avis sur l’établissement, le personnel, les élèves etc. dites aussi comment vous l'avez connu)
Mes parents ont toujours voulu vivre en Australie, ils y aimaient l'ambiance, Sydney principalement. Ils ont donc décidé d'y aménager, ou bien du moins, acheter une maison pour y passer quelques bons moment, nous avons donc abandonné les Etats-Unis et nous voilà en Australie, "pour au moins trois ans" m'avait dit ma mère lorsque je lui avait posé la question. Et il a bien fallu que je continue mes études, j'ai donc rejoint Worthington, un pensionnat assez réputé ici. Ensuite, pour répondre à votre question, je ne sais pas que penser des gens de cet établissement, je n'y ai encore pas mit les pieds, je ne peux rien vous dire.
Oui, oui… Pour finir avez-vous un rêve ? Une ambition quelconque... Oh ! Et dans dix ans comment vous voyez vous, comment imaginez-vous votre vie ?
Des rêves ? Une ambition ? Pas vraiment non. Je n'ai jamais eu de but dans la vie, je vis ma routine sans m'en plaindre, je ne possède pas des objectifs comme beaucoup de gens ont, visiter le monde ne m'intéresse pas tant que ça par exemple, ça peut paraître... bizarre. Ensuite comment je vois ma vie ? Je ne sais pas du tout, je ne me suis jamais intéressé à mon avenir, je préfère profiter de l'instant, c'est plus drôle que de se soucier de son devenir.