KANON HASEGAWA ▬ Emmène moi dans les étoiles. [FINISH]

★ Kanon Hasegawa ★ 18 ans ★ D'origine Australienne et Japonaise ★ Née à Nara, au Japon ★ Le 29 août 1994 ★ Elle n'a pas encore de surnom ★ Très riche ★ Cryokinésie ★ A une peur bleue des araignées ★ Elle est attachante, douce, cynique, et déterminée.

★ Kanon est plutôt sympathique, comme fille. Elle passe inaperçu, tellement inaperçu que personne ne la remarque. On la voit, on tourne la tête, elle est plus là. Elle n'est qu'un fragment dans la mémoire des gens, en général. Un simple souvenir. Comme une personne avec qui on passe du bon temps, que l'on ne revoit plus jamais. Hé bien Kanon, elle est comme ça. Elle aime aller vers les autres, connaître du monde, mais pas toujours les mêmes personnes. Il faut savoir varier. Par exemple, souvent quelques clans se forment autour d'elle. Mais la jeune femme est neutre. Elle s'en va vers qui elle veut. Sociale, elle aime aller vers les autres et discuter. Quelques fois timide en revanche, elle attend que quelqu'un vienne vers elle. Kanon aime aussi les moments de solitude, comme quand elle va dans la forêt à deux heures du matin, cueillir des pommes au beau milieu de la nuit. Elle le fait tout les soirs, quand il n'y a personne, en période de vacances. Elle n'a pas encore trouvé le moyen de sortir en pleine nuit du pensionnat. peut-être qu'un jour, elle trouvera le moyen. Il faut savoir que Kanon est aussi très très calme, en général. On a du mal à savoir ce qu'elle pense, même si certaines personnes veulent savoir c'est impossible, elle garde tout ses secrets et toutes ses pensées pour elle et elle seule. Elle est loin d'être égoïste, mais vous savez, elle n'a su compter que sur elle pendant toute la période de sa triste vie. Elle n'avait qu'elle-même pour se consoler, pour calmer ses souffrances. Jamais personnes ne l'avaient remarqués, car étant d'un caractère calme et discrète, la jeune femme a toujours vécue seule. Elle a forgé sa carapace elle-même pour survivre dans ce monde injuste soit-il. Beaucoup de personnes l'avaient rejetés, ou parce qu'elle était trop calme, ou parce qu'elle était facilement manipulable. Mais maintenant, Kanon n'est plus comme ça. C'est fini tout ça.

★ Maintenant Kanon ne se laissera plus jamais marcher sur les pieds, ou se faire manipuler parce qu'elle est trop naïve. La Kanon d'aujourd'hui est celle qui profite à fond de sa vie. Chaque seconde, chaque jour, elle s'amuse, elle grave en elle des souvenirs mémorables. Elle sors, elle voit du monde, n'est plus aussi timide qu'avant mais surtout, beaucoup moins naïve. Avant, la manipuler, c'était un jeu trop facile. Lui faire croire des choses insensés, c'était le passe temps préféré de ses "amies". Si seulement elle aurait pu appeler ça des amies. Plutôt des nanas qui la faisait tourner en bourrique. Kanon était le bouc émissaire, le bouche-trou, la nana trop bonne trop conne pour se faire des amis. Tout ça, c'est du passé. Bornée, elle ne lâchera pas le morceaux quand elle sait qu'elle a raison, ou quand elle veut quelque chose. Elle est déterminée dans ce qu'elle entreprend, extravertie à souhait. Foutre la honte à des potes dans un magasin ? Appelez Kanon, c'est votre "homme". On peut même dire qu'elle a un calme olympien. Observant tout les détails de la vie, Kanon s'intéresse à tout ce qui bouge autour de son quotidien. Sa soif de savoir augmente jour après jour. Mais Kanon, elle n'est pas comme les autres. Elle a ce petit plus qui fait toute la différence. Je ne saurais vous dire quoi, mais elle a quelque chose qu'aucunes filles ne peut avoir. On est tous unique, mais Kanon est vraiment unique en son genre. Très curieuse et intrépide, elle adore découvrir de nouvelles choses chaque jour et ce monde est un véritable trésor rempli de surprises.

Bonjooooooour, très bien, commençons par le commencement. Où êtes vous né(e) ? Décrivez-moi votre famille ; quel genre de relation aviez-vous avec vos parents ? Et avec vos frères et sœurs, si vous en aviez bien entendu ? En fait, je veux tout savoir de votre enfance.

Heu... Bonjour. Hé bien... Tout a commencé le 29 août 1994 à Nara, dans la préfecture du même nom, au Japon. Je suis née un jour ensoleillé. Mes parents étaient tellement content d'avoir un enfant. Je n'étais pas la première, car j'avais déjà deux grand frère, deux faux jumeaux, de trois ans. Au départ je m'entendais bien avec mes parents. Mais ma mère est danseuse étoile, quant à mon père il passe ses journées dans sa boîte de marketing, et peu à peu, nous nous sommes sentis délaissés. Ils voyageaient beaucoup, ma mère allait souvent faire ses représentation un peu partout dans le pays. C'est alors sous plusieurs nourrisses que nous furent placés. Je m'entend tellement bien avec mes deux frères, ce sont comme des confidents pour moi. Nous passions tout notre temps ensemble, à jouer dans le grand jardin. Je les aimes tellement...

Bien, bien… Un moment vous a-t-il plus ou moins marqué durant cette période ?

Les seuls moments qui m'ont marqués sont ceux que j'ai passé avec Kei et Ken, mes deux frères. Personne ne m'aimait de toute façon, j'ai toujours été rejetés quand j'étais petite. Personne n'avait voulue jouer avec moi une seule fois. Alors je jouais avec mes deux frères.

D’accord. Et ensuite vous avez commencé votre looooongue et interminable scolarité je suppose ! Comment cela se passait-il ? Étiez-vous un bon élève ou un éternel cancre ? Il me semble aussi que c’est l’âge des premières amitiés. Décrivez-moi vos relations avec vos amis. Un meilleur ami, une bande potes ou le néant total ?

C'était une horreur. J'étais devenue encore plus invisible que je ne le pensais. Tout le monde m'ignorait. Même si côté scolarité, j'étais à l'aise dans les langues et l'histoire-géographie. Mais j'avais beau m'approcher, on me rejetait. Alors j'ai sombré petit à petit. Je m'enfermais dans un endroit sombre, et je jouais à la console. Puis c'est devenu une dépendance. Je ne voyais plus personne, et l'absence de mes parents y a fait quelque chose. Pas d'amis, pas de parents... C'était la pire période de ma vie. J'ai trouvé refuge dans la musique vers mes 10 ans, jusqu'à aujourd'hui. C'était la seule chose, en incluant mes frères, qui pouvait me maintenir en vie. Mes parents sont revenus peu de temps après cet évènement.

Puis votre pouvoir est apparu ? Rappelez-vous de ce moment précis et racontez le moi en détail, je veux tout savoir !

Ah oui, ce pouvoir. Hé bien il s'est déclenché en pleine nuit. Mes bras sur ma taille, je me suis levée vers trois heure du matin avant de constater que j'étais gelée. Et dans tout les sens du terme. Mes bras étaient collés à ma taille, pleins de givre. Puis j'ai commencé à la manier, petit à petit. Mes parents ont eu peur, et je suis la seule dans la famille à avoir eu ce don étrange.

Ohhhh… Pouvez-vous me le décrire encore plus en détails ? Le contrôlez-vous ? Est-ce qu’il vous plait ? Des avantages, des inconvénients ? Dîtes-moi tout.

Hé bien, ce n'est pas un pouvoir désagréable, mais il est difficile à contrôler. Il suffit juste de toucher quelqu'un pour le déclencher. Je peux le manier comme je veux, grâce au contact de ma peau. On me reproche d'ailleurs souvent d'avoir la main froide. L'inconvénient majeur reste qu'il se déclenche quand il veut. Et j'ai quelques effets secondaires aussi. Mon corps peut atteindre facilement les moins 70°C après m'être servi de mon pouvoir.

Bien. Vous auriez une anecdote à nous raconter ? Un événement qui vous a marqué, un premier amour, une dispute …

L'évènement majeur de ma vie restera la dispute avec mes parents. Ils me reprochaient le fait de ne voir personne. Puis j'ai explosé, car c'était de leurs faute. Je leurs ai reproché le fait de n'être jamais là, car je n'en veut pas moi de leur argent. Je voulais leur amour. Mais l'amour ne s'achète pas, alors j'ai dû trouver le réconfort dans les mangas, les jeux vidéos et les cosplays. Puis la musique aussi.

Et Worthington dans tout ça ? (livrez vos avis sur l’établissement, le personnel, les élèves etc. dites aussi comment vous l'avez connu)

C'est mes parents qui m'ont emmenés ici, après cette violente dispute à mes 16 ans. Ma mère connaît cette île, vu qu'elle est Australienne. Alors ils m'ont emmenés ici, pour me "calmer". Et c'est un coin plutôt tranquille, en fait. Je ne connais pas encore tout le personnel ni les élèves, mais je sais qu'il y a quelque chose de louche qui se trame ici.

Oui, oui… Pour finir avez-vous un rêve ? Une ambition quelconque... Oh ! Et dans dix ans comment vous voyez vous, comment imaginez-vous votre vie ?

Mon rêve était d'avoir l'amour de mes deux parents. Mais ils étaient trop occupés à travailler pour ça. J'espère plus tard fonder une famille, un foyer, comme une famille traditionnelle. Voilà mon rêve. Une famille normale.