Bonjooooooour, très bien, commençons par le commencement. Où êtes vous né(e) ? Décrivez-moi votre famille ; quel genre de relation aviez-vous avec vos parents ? Et avec vos frères et sœurs, si vous en aviez bien entendu ? En fait, je veux tout savoir de votre enfance.
1990 ... Quelque part en Allemagne, au centre-ville de Berlin. Une année hivernale, dans un majestueux mois de décembre sous la neige.
« Le père », noble aristocrate de bonne lignée et ministre au Conseil de Berlin. Toujours présent à la table du président, il était une personne très influente de la capitale. Très méticuleux dans son travail, il n'avait que très peu de temps à accorder à ses enfants. Mais il était constamment présent pour dicter leurs lignes de conduites. Ils avaient tous un avenir préprogrammé. Ils devaient suivre la voie que leur père avait choisie. Strict et froid, celui-ci ne laissait rien paraître une fois sortis de son domicile. Il était un autre homme : un homme de caractère et engagé pour sa cause !
« La mère », fille de bourgeois, mariée à l'âge de vingt-ans, pour une dot à un homme qui en avait déjà plus de trente (âge). Grande savante de son époque, elle était à la tête du plus grand laboratoire de recherche clinique de la mégapole. Suite à plusieurs grossesses, elle dût abandonner son rêve de docteur et consacrer toute son existence à ses enfants. Elle donna naissance à quatre garçons et deux filles. Douce et gentille, elle était toujours présente pour consoler ses protégés. Stricte et équitable, même sous toutes ses gentillesses, il fallait tout de même rester correcte au risque d'énerver la femme dominante de la maison. Un blâme du père n'était même pas comparable à celui de la mère !
« Le aîné », Olive, la fierté du père. Un homme très cultivé qui sut directement se faire une place au sein de l'institution de prédilection de son père. Diplômé des plus grandes écoles de la capitale, il siégeait également au Conseil et disposait d'une place de Ministre comme son père. Fils à papa, il suivait ces directives à la lettre et sans la moindre objection. Il était le fils rêver ... un exemple à suivre. Arrogant et narcissique, il n'avait que de l'intérêt pour sa propre personne. S'il vous parlait, c'est qu'il se servait de vous pour arriver à ses fins.
« La savante », Marlyne, la première des filles. Protégée par l'affection de sa mère, elle réussit à s'épanouir pour suivre l'exemple de sa procréatrice. Elle s'engagea immédiatement dans les plus grandes écoles du monde, afin de sortir diplômée avec sa blouse de docteur en poche. Elle remplaça sa mère à la tête du laboratoire. Très belle femme, elle ne se maria jamais à un homme par peur de finir comme son exemple. Elle privilégia son travail à sa vie de famille. Une fois qu'elle arriva au poste de directrice, elle ne revint plus jamais à la demeure familiale. Son seul contacte resta sa mère.
« Le larbin », Jack, le second fils. Il naquit dans l'ombre de son frère aîné et ne fut jamais remarqué par son père. Il loua pourtant une très grande affection à celui-ci, au point de suivre son exemple afin de devenir son égal. Il réussit dans tout ce qu'il entreprit, mais cela ne fut guère suffisant. Il devint alors le conseiller personnel d'Olive. Comme un toutou, il suivait celui-ci à la trace et effectuait les sales besognes. En manque d'affection, il tomba amoureux de son propre frère. Un secret qu'il garda enfui durant toute son existence.
« Le neutre », John, le troisième fils. Julius n'eut pas le temps de le connaître. Celui-ci s'engagea dès sa majorité dans les rangs de l'armée. Il devint un grand gradé de l'institution avant de mourir au combat quelques années avant la naissance de notre héros.
« La princesse », Yumi, la seconde fille. Une très belle jeune femme, qui calqua ses études sur la beauté et le mannequina. Elle était toujours la plus belle, la plus gracieuse. Elle était la rose blanche de la famille Weist. L'un des princes d'Angleterre vint quérir sa main. Le père arrangea immédiatement le mariage ce qui lui permit de se rapprocher de la table de la reine et gagner rapidement en influence. Narcissique, la jeune femme était très enclin sur son image. Elle ne pensait qu'à elle et fut plus que combler quand un prince s'intéressa à sa personne. Une fois mariée, elle quitta la sphère familiale et resta le plus éloigner de celle-ci. Une princesse ne se mêle pas avec n'importe qui !
« Le cadet », Julius Mars Weist, certainement le meilleur de toute cette famille. Il naquit sous l'aile de sa mère et s'attacha rapidement à son affection. Hélas son père avait des vues pour son dernier fils, il voulait remplacer John et avoir un pion dans l'armée. Dès son plus jeune âge, il fréquenta les plus grandes écoles, afin de devenir quelqu'un de cultiver et de respectable. Il apprit tous les rouages de la haute bourgeoisie, ainsi que la discipline militaire et la stratégie offensive. Mais notre héros ne brillait pas par de magnifiques résultats comme pouvait en attendre son père. Le mot liberté ne signifiait rien pour notre enfant, car il devait à chaque fois travailler pour satisfaire son perfectionniste de procréateur.
Bien, bien… Un moment vous a-t-il plus ou moins marqué durant cette période ?
Alors que notre enfant descendait plus profondément dans la mélancolie et dans l'absence, il commençait à se refermer sur lui-même. Il devint asocial et perdit la notion de parole durant plusieurs mois, jusqu'à que son père lui inflige sa première punition. Ils étaient tous deux au centre de tir-à-l'arc privé de la famille. Exaspéré par la mauvaise prise en main de son fils et de ses mauvais résultats, il lui ordonna de tendre sa main devant la cible. Le père lui décocha immédiatement une flèche dans la paume droite. Le jeune enfant hurla de douleur et l'aristocrate resta de marbre. Il rentra chez lui et laissa son fils seul. Il le laissa seul dans la douleur et l'humiliation. Il venait tout juste d'éveiller le sombre côté de son fils. Le bon enfant laissa place au rebelle de la famille.
D’accord. Et ensuite vous avez commencé votre looooongue et interminable scolarité je suppose ! Comment cela se passait-il ? Étiez-vous un bon élève ou un éternel cancre ? Il me semble aussi que c’est l’âge des premières amitiés. Décrivez-moi vos relations avec vos amis. Un meilleur ami, une bande potes ou le néant total ?Julius n'était ni bon, ni mauvais en cours. Il s'appliquait légèrement pour faire plaisir à son géniteur, mais pour le reste autant ne pas compter sur lui. Tout ce qui l'intéressait, c'était les sports de combats et surtout la musculation. Il développa son corps afin de devenir une armoire à glace. Son passe temps favoris était de cogner sur les autres et de développer sa force.
Toute sa scolarité ce passa aux USA. Là-bas, il eut la chance de goûter à toutes les luxures de la vie étudiante. Mais son domaine de prédilection se trouvait être le football américain. Une fois dans cette sphère, sa côte de popularité monta rapidement en flèche. Des potes? il en avait plein ! Des amis ? Encore plus ! Un meilleur ? Jamais.
Puis votre pouvoir est apparu ? Rappelez-vous de ce moment précis et racontez le moi en détail, je veux tout savoir !
Attente ...
Ohhhh… Pouvez-vous me le décrire encore plus en détails ? Le contrôlez-vous ? Est-ce qu’il vous plait ? Des avantages, des inconvénients ? Dîtes-moi tout.
Attente ...
Bien. Vous auriez une anecdote à nous raconter ? Un événement qui vous a marqué, un premier amour, une dispute …
Attente ...
Et Worthington dans tout ça ? (livrez vos avis sur l’établissement, le personnel, les élèves etc. dites aussi comment vous l'avez connu)
Attente ...
Oui, oui… Pour finir avez-vous un rêve ? Une ambition quelconque... Oh ! Et dans dix ans comment vous voyez vous, comment imaginez-vous votre vie ?
Attente ...