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 Matin fatigué [TERMINÉ]

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Shankara G. Statham

Shankara G. Statham


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MessageSujet: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyMer 5 Sep - 9:53

MATIN FATIGUÉ
et nuit mouvementée
Un message l’avait forcé à quitter son nid douillet, où Shankara était resté terré depuis qu’il était réveillé. Peut-être que son manque de réaction à ses précédents SMS avaient fait que Daisy s’était inquiétée de son état, mais le jeune homme s’en doutait. Elle devait s’ennuyer et cherchait un peu de compagnie et savait que le damoiseau ne serait pas contre lui en procurer. Il était prêt à lui procurer bien des choses… enfin. Après un SMS disant qu’il serait là dans dix minutes, Shankara ferma son ordinateur, prit sa brosse à dents et son dentifrice puis se dirigea vers la salle de bain commune pour se laver les dents histoire d’éviter son haleine du matin à son amie et pisser un coup, parce que jusque-là il avait eu la flemme de se lever pour aller aux toilettes. Bien évidemment, il se lava les mains ensuite, en enfant bien éduqué. Il se rappelait de ses nourrices, quand il était à l’orphelinat, toujours les forcer à se laver les mains au moins trois fois par jour – avant de manger. Cela réduisait le risque de maladies et dans des lieux avec peu de moyens et grouillants d’enfants, cela était important. Mais Shankara n’avait pas pris l’habitude de se laver le visage avant de se coucher et un coup d’œil dans le miroir lui indiqua que sa nuit avait été mouvementée – son tilak ressemblait à présent plus à la marque que Rafiki avait laissé sur le front de Simba à sa naissance qu’à autre chose. Un instant l’indien frotta son front à l’aide de son poignet mais cela n’arrangea pas la situation ; aussi se contenta-t-il de remettre sa frange en place par-dessus. Puis il repassa par sa chambre déposer sa brosse à dents et le reste puis partit rejoindre Daisy, qui devait toujours l’attendre.

Poussant la porte sans frapper, Shankara laissa son minois mal réveillé passer dans l’entrebâillement, puis tout son corps s’y faufila. Un « rhm » pour seul bonjour alors que ses yeux verts se baladèrent dans la pièce. Il n’y avait personne d’autre que Daisy, certainement que les autres étaient partis se nourrir (il était bientôt midi) où déjà profitaient pleinement de leur dimanche. Refermant doucement la porte derrière lui, le métis se dirigea vers le lit de la demoiselle et laissa échapper un « pousse tes grosses fesses que j’m’écroule tranquille ». Sa voix était rauque, prouvant qu’il n’avait pas parlé de la matinée. A part mettre ses tumblr à jour, le jeune homme n’avait véritablement rien fait. Encore dans sa tenue de nuit (un jogging gris en molleton et son t-shirt de la veille) ses yeux étaient encore plus petits que d’habitude, bouffis de sommeil. Qui plus est, il sentait la fumée froide mais ne s’en apercevait pas vraiment – preuve qu’il avait fait la fête hier, expliquant l’état déplorable dans lequel il se trouvait.

thank you april (myfairtardis)


Dernière édition par Shankara G. Statham le Sam 8 Sep - 10:05, édité 5 fois
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B. Daisy Wintour

B. Daisy Wintour


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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyMer 5 Sep - 19:38



the things between us


don't let me alone here honey ♡

C'était dimanche. On pouvait faire un tas de choses ce jour-là. Glander, sortir, faire la fête, etc. Madame Cruella, elle, était partisane de la grasse-matinée et du glandouillage intensif. Elle serait bien allée faire un tour, mais bon, il ne faisait pas vraiment beau, dehors. Et son lit était plutôt confortable, quoi qu'il ne valait pas celui de la maison de son père. Loin de là. Et ne parlons pas de la taille. Elle avait eut du mal à s'adapter, troquant son lit queen size pour un simple. Heureusement qu'elle ne bougeait pas trop. Par contre, un peu de compagnie ne serait pas de refus. Autre que celle des gens partageant cette chambre avec elle. Et elle connaissait la personne parfaite pour cela. Toujours près à être proche d'elle. Et de sa jolie paire de seins, il fallait l'avouer.

Shankara, tendrement appelé Babar.

Ni une ni deux, elle l'avait agressé de quelques sms presque aguicheur, de quoi que le faire venir illico presto. Elle l'aurait cru du moins. Mais non, il ne rappliquait pas. Agacée en bonne reine capricieuse qu'elle était, elle dut pousser le vice jusqu'à lui envoyer une photo de sa culotte pour qu'il daigne lui donner une réponse. Enfin ! Il était gonflé, tiens. Mais au moins, il venait.

De son côté, elle avait déjà prit sa douche, à vrai dire. Chose qui ne l'avait pas empêchée ensuite de remettre ce qui devait être un pyjama. Quelque chose de bien léger, en tout cas. Un short le plus court qui soit, taille haute et bien moulant, en soie noire, et un débardeur large, blanc décoré de motifs floraux dans les tons pastels. Sa chevelure, encore un peu humide, était attachée en une queue de cheval haute, toute sa crinière ébène ramenée en arrière, plus une mèche ne dépassant. Et même sans maquillage, elle était bien appétissante.

Lunette sur le nez, lisant un certain bouquin agitant actuellement ces dames pour son contenu fort érotique, elle finit par avoir le plaisir de voir apparaître l'objet de son impatiente. Enfin. Elle l'observa. « T'as une sale gueule mec. » Parce qu'elle était toujours adorable. Et lui, il se rapprocha du lit. Elle se décala un peu, ne perdant pas de temps pour lui lâcher une autre gentillesse. « Les grosses fesses, tu leur lorgnes pas mal dessus, hein. » Sourire narquois en prime. Enfin bon, elle lui laissa de la place quand même.

Puis, elle reprit sa lecture, assise sur son lit, le dos contre le mur, les jambes croisées. Ses yeux bleus perçant étaient fixée sur les caractère d'imprimerie de son livre, alors qu'elle lui lançait : « T'as fait vachement long, Babar. T'étais occupé à faire couiner une nénette avec ta petite bite ? ♡ Quoi que vu ta tête, ça devait plutôt être un zombie. » Toujours aussi délicieusement mesquine. Quoi que le plus alléchant dans tout ça, c'était plutôt ces longues jambes et ce décolleté. Non ?


crédits : charlie
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Shankara G. Statham

Shankara G. Statham


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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyMer 5 Sep - 20:57

MATIN FATIGUÉ
et nuit mouvementée
Daisy l’accueillit avec de bien jolis mots et sa première réponse fut un grognement quand il s’étala sur le lit de la demoiselle. Sous son poids les lattes grincèrent, ce qui lui rappela sa masse plutôt importante. Loin de ressembler à un fil de fer comme nombre d’adolescents de son âge, Shankara présentait déjà une carrure d’homme avec en plus, comble de l’horreur pour un être de son âge (et donc, sensible à son apparence), une légère couche de graisse qui lissait les creux et bosses du paysage qu’était son corps. Et la sale gueule qu’il tirait aujourd’hui n’arrangeait pas les choses, Daisy le lui avait bien fait remarquer. Néanmoins, en compagnie de la demoiselle, Shankara se sentait comme libéré de ses complexes, conscient qu’elle l’avait vu dans de pires situations, les blagues d’Avery ne le laissant pas toujours indemne.

Daisy lui lança d’autres acerbes syllabes, vu qu’il n’avait pas beaucoup réagi aux premières. Alors il leva un sourcil et d’une main remonta son entre-jambe, d’un geste franc. Petite bite ? C’est de lui qu’elle parlait, ainsi ? Au mec qui épargnait les vierges de Worthington parce qu’il ne voulait pas leur faire peur ? La réponse ne se fit pas attendre. « Ma teub et tes fesses elles sont pareilles : énormes. » Puis il remonta sa main, pour la glisser sous son t-shirt et jouer avec un de ses piercings. Parce que ouais, il kiffait ça. « D’ailleurs on devrait les faire se rencontrer, j’suis sûr elles s’entendraient bien – on t’a déjà tapé dans la lune ? » Quelle grâce, quel verve, quel art du discours et de la poésie. « Ça doit être kiffant avec ton gros boule… putain faut que j’arrête d’y penser ou je vais band… » Un arrêt soudain. N’hésitant pas à mettre ses doigts sur le livre que tenait la brune, il se pencha pour en lire quelques phrases. « Eh, c’est du cul ! » Puis de nouveau le voilà qui tordit le livre, pour en regarder la couverture. « Perverse ! »

Venant de sa bouche, cela sonnait comme de l’ironie. Lui, qui n’hésitait pas à lécher entre ses deux doigts en regardant intensément une demoiselle même sous le regard d’un professeur… Lui, qui imitait une femme gémissant la main sur l’entre-jambe quand on lui rendait un de ses devoirs avec une bonne note dans la marge. Et lui, encore, qui aimait que Daisy lui envoie des photos de ses culottes. D’ailleurs, en portait-elle une, sous son petit short noir ? Mais en tout cas, elle ne semblait pas porter de soutien-gorge et ses seins, librement, s’affaissaient sur son ventre plat, cachés par un simple tissu, qui laissait toutefois percevoir la place des boutons, que Shankara rêvait souvent d’effleurer… frémissant d’envie et se réveillant avec une gaule pas possible, seul dans son lit (ou sur sa chaise de cours, cela arrivait).

Shankara déglutit et se reconcentra sur le livre de Daisy, tentant de fixer les mots et non pas le décolleté de la demoiselle. C’est qu’il y avait du monde au balcon, et c’était limite s’ils ne criaient pas son prénom. « C’est quoi l’histoire, à part que ça baise ? » Ouais, même les films pornos ont une histoire. Et parfois, c’est intéressant !

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B. Daisy Wintour

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyJeu 6 Sep - 3:05



the things between us


don't let me alone here honey ♡

Un soupir lui échappa légèrement lorsque monsieur prit place sur son plumard. « Tu fais grincer le lit. C'est fou. » Ca méritait bien une petite remarque. Elle cherchait la petite bête, et était exécrable au possible. La raison était plutôt simple, à vrai dire. Elle n'aimait pas les gens, et la satisfaction était plus grande pour elle lorsqu'elle se montrait odieuse plutôt que gentille. Oh, certaines personnes avaient le droit à de la gentillesse de sa part, comme Daphné par exemple, mais c'était rare, si rare. De plus, Shankara était un cas spécial parmi les exceptions. Pas certaine qu'il s'en rende réellement compte, et pourtant. Cependant, qu'il ne compte pas sur Daisy pour lui révéler quoi que ce soit.

LE geste était vraiment très élégant. Ses lunettes aux lourdes montures sombres étaient toujours sur son nez, alors qu'elle haussait un sourcil. « Grande classe, mec. » Et elle ignora la comparaison foireuse entre son entrejambe et ses fesses. Ca ne la touchait pas des masses, ce genre de remarques, parce qu'elle savait son popotin être parfait. Tout comme elle avait qu'il devait baver dessus. Comme sur le reste. Elle n'était pas bête, la demoiselle.

Le bleu électrique de ses prunelles suivit alors sa main, encore, entre deux lignes d'un passage qui commençait à se réchauffer. Un vague sourire étira ses lèvres, alors qu'elle murmura, toujours aussi franche. Désagréable. : « Non. Et je compte pas commencer avec toi. » C'est alors qu'il porta son attention sur sa lecture. A sa remarque, elle sourit. Ah, ça pour être du cul, ça en était. Et pas forcément soft, qui plus est.

Sa remarque la fit sourire, moqueuse. Encore. « Si tu savais ♡ » Et puis bon, il pouvait bien parler. Et justement, suffisait d'écouter ce qu'il venait dire. Il la faisait doucement rire, Babar. Vraiment.

Les minutes suivantes furent silencieuses. Elle lisait, avec attention. Ca se réchauffait entre les deux protagonistes, et irrémédiablement, un sourire étirait ses lèvres pulpeuses. Cependant, elle intercepta, l'espace d'un instant, le regard qu'il portait sur elle, sur sa poitrine facilement devinable sous le tissu fin et léger de son haut. Pas de soutien-gorge, évidemment.

« Une nénette de 21 ans qui n'a jamais baisé de sa vie, et qui tombe sous le charme d'un mec secrètement accro au BDSM. Très intéressant ♡ » Tout ça dit d'une traite, le sourire aux lèvres. Ses yeux posés sur lui, son regard perçant le jaugeant presque. Avant qu'elle ne rajoute : « Attends, je vais t'en lire un passage » Et c'est ce qu'elle fit, après avoir trouvé le moment le plus intéressant : « Suck me, baby." His thumb presses on my tongue, and my mouth closes round him, sucking wildly. Holy fuck. This is wrong, but holy hell is it erotic. » Le tout avec une voix chaude et quelque soupirs plus qu'évocateurs. Et une fois cela dit, elle le regarda à nouveau, se mordillant la lèvre. Pour demander : « Encore ? ♡ »

Vile question. Cruella jubile.


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Shankara G. Statham

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyJeu 6 Sep - 4:08

MATIN FATIGUÉ
et nuit mouvementée
Elle lui fit le compliment comme quoi il possédait une grande classe, de quoi lui donner du baume au cœur. Mais qu’attendre d’un individu pour qui la vulgarité est une façon de faire rire, et de cacher un grand vide ? Comme ces gens qui peignent leur voiture en une couleur extravagante, pour faire oublier que la mousse des sièges, à l’intérieur, est déchirée. Il fut toutefois déçu que malgré ses belles paroles, Daisy reste insensible à son charme et refuse de laisser copiner son pénis et son postérieur. Un tel présent ne devrait pas se refuser !

Le silence s’était installé, mais n’était aucunement pesant. Les deux adolescents se connaissaient depuis suffisamment longtemps pour ne plus être gêné par si peu. Même, parfois, ils se contentaient d’évoluer dans la même pièce mais de faire des activités différentes, ne se regardant même pas. Pour Shankara, la présence de la brune était suffisante pour l’apaiser tout comme pour l’émoustiller.

De plus, Daisy se prêtait volontiers au jeu, semblant aimer jouer avec les hormones du métis qui jamais ne s’en lassait. C’était mieux que rien, et son imagination fertile l’aidait à avoir cette relation qu’il aurait tant aimé avoir avec Daisy, rendant sa situation plus supportable. Tous ses fantasmes étaient portés sur la jeune femme et quand elle laissa filer, entre ses lèvres, l’histoire du livre, ce fut elle que Shankara imagina dans une tenue BDSM, et non pas une autre. Avait-elle lu dans ses yeux brillants, camouflés à moitié par ses longues mèches, sa vision ? Daisy l’observa un moment et lui, effronté, soutint son regard. Y lisait-elle son désir ? Peut-être, car elle proposa de lui lire un morceau et s’exécuta, après avoir tourné quelques pages. Cherchant le moment qui, certainement, mettrait le plus en émoi le damoiseau.

Et, le connaissant parfaitement, la brune choisit un passage qui fit monter le sang jusqu’au bout des oreilles de Shankara. Lui qui aimait tant les jeux vilains des mains, le voilà servi. Balançant sa tête en arrière, pour la poser contre le mur, il ferma les yeux et se laissa bercer par la voix, devenue sexuelle, de Daisy. Il humidifia ses lèvres et se rendit à peine compte que le geste de sa main, sur son torse, était passé du jeu à la caresse. Et sa langue pointa hors de sa bouche ouverte, pour remonter contre ses dents blanches, se courbant sensuellement, lissant un moment l’email de ses incisives. Mais il n’y avait pas de pouce à sucer dans sa bouche et aucun de siens ne se trouvaient là où, à ce moment, Shankara aurait voulu qu’ils soient – contre le palais de Daisy. Un « nyan ~ » d’extase s’échappa, ses yeux se fermèrent et se rouvrirent pour fixer son amie, qui lui en proposait plus.

Daisy malmenait ses lèvres pleines et lui en fit de même. Mais elle était parce qu’elle jubilait et lui parce qu’il se retenait de l’embrasser. Pourquoi se retenait-il, d’ailleurs… par peur de mettre fin à ce moment délicieux ? Certainement. En tout cas, il était bien réveillé à présent. Et en forme. « Daisy… » Il secoua négativement la tête, regarda un instant ailleurs. Souriant. Puis, son regard clair revint sur la demoiselle. « Je vais te violer si tu continues à lire ce machin comme tu le fais. » Il se replaça sur le lit, se penchant pour que son visage se trouve tout près de celui de la demoiselle, puis susurra : « Daisy… han, pitié… Daisy… » La façon dont il prononçait son prénom était à faire mouiller une nonne. « Dai-sy. » Il fixait ses lèvres. « Dis-moi pourquoi tu m’fais baver comme ça… et refuse que j’te bouffe… » C’est vrai, ça. Elle aimait l’asticoter, mais ne voulait pas aller plus loin. Elle ne l’avait jamais embrassé. Jamais touché d’une façon plus qu’amicale. Parfois un câlin, mais jamais une caresse. C’était terrible, d’être friendzoné à jamais. Et conscient de cela, Shankara ne cessait d’essayer de faire changer les choses… et tous les moments étaient bons. Et là, sur son lit… après quelques lignes érotiques, Shankara ne pouvait s’empêcher de tenter. De plus, la tenue de la brunette n’arrangeait pas son état. « Embrasse-moi ! » Une demande exaspérée. Un véritable désir.

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B. Daisy Wintour

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyJeu 6 Sep - 6:12



the things between us


don't let me alone here honey ♡

Daisy était une affreuse personne. Egoiste, à n'en point douter. Parce qu'elle passait son temps à s'amuser avec lui, au fond, qu'elle le tentait, le titillait, et toujours se refusait à lui, à la moindre caresse. Avec le temps, elle avait finit par comprendre, en partie, les envies du jeune homme, ses inclinations pour elle. Sauf qu'il était hors de question de céder. Elle ne voulait pas. Par peur. Parce qu'au fond, c'était une grande trouillarde. Une fois qu'il aurait eut son cul, qu'est-ce qui pouvait lui certifier qu'il n'irait pas recommencer son petit jeu ailleurs. Un manque de confiance envers lui ? Plutôt envers elle-même, si on y réfléchissait. Il y avait tellement de choses qui terrifiaient la demoiselle. Et perdre la présence de Babar, SON Babar, égalait peut-être celle des oiseaux. Chose qu'il ne saurait peut-être jamais.

Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'aimer ça. Ce jeu, cette méchanceté avec laquelle elle le faisait courir. Il était endurant, dis donc. Ou très patient. Tenace, pour sur. Surement ce qui faisait que la jolie hyène l'appréciait, et que son petit coeur de sorcière amère ne pouvait s'empêcher de toujours le vouloir près d'elle. Seulement, le jeu était trop prenant. Daisy trop bornée.

Méchante.

Et, alors qu'elle lisait, avec une lenteur salace ces mots cochons, sa voix frémissant d'une façon si sexuelle qu'elle-même pourrait en rougir. Elle ne savait que trop bien l'effet qu'elle était capable de lui faire. Ce que ces mots étaient capable de provoquer dans son esprit. Elle le connaissait bien, Shankara. Mais pas sur tous les points. Il y avait des tonnes de choses qu'elle ignorait. Volontairement, pour certaines, qui sait ? Son regard avait fini par se perdre sur lui, observant sa réaction, ses prunelles décrivant ses gestes, étudiant son attitude. Elle se délectait de la torture qu'elle lui faisait subir, refoulant loin, bien loin, les remords qui survenaient. Ca ne devait pas exister chez elle, ça, les remords ! Non.

A nouveau. Leurs regards se croisèrent. Elle souriait, la vipère. Et lui, tout en émoi, prononça finalement son nom. « T'auras jamais les couilles de le faire, mec. » Elle ne se faisait pas trop de souci là-dessus. Lui ? Oser la prendre de force ? Non. Tout de même pas. Par contre, son prénom sonnait de façon délicieuse à ses oreilles, c'était... Excitant. Elle n'était pas faite de bois ni de marbre non plus, malgré tout. Et entendre son prénom être soupiré ainsi, c'était érotique, avouons-le. Et ses supplications lui pinçaient légèrement le coeur. Pas suffisamment pour que son visage ne le manifeste. Non, ele le fixait toujours avec ce même sourire, soupirant parfois contre ses lèvres si proches. Ces lèvres qu'il désirait poser contre les siennes.

Qu'est-ce qu'elle pouvait bien répondre à ça ?

« Parce que j'aime ça. » Elle sourit un peu plus, posant le livre sur ses cuisses, après l'avoir fermé. « Et parce que j'en ai envie. » C'était fichtrement vaseux comme justification. Mais elle ne lui devait rien, non. N'est-ce pas ? « Alors comme ça, tu veux m'embrasser ? T'as l'air d'en avoir vraiment très envie, Babar. Tu vas me claquer dans les pattes ou quoi ? » Léger ricanement. « Quel pervers tu fais, parfois ♡ »

Et là, elle pencha légèrement sur le côté, retirant ses lunettes. Un baiser, du bout des lèvres. Bref. Ne voulant pas dire grand chose. « T'as pas précisé que t'y voulais la langue, hein. » Vilaine. Puis, elle s'étira légèrement et ferma les yeux. Son crâne appuyé contre le mur. Un long soupir. Elle était tellement dégueulasse. « Ca te dirait que je te chante un truc ? » Ca le calmerait. Il semblait tout émoustillé. « Ouais, je vais te chanter un truc. » Un truc oui. Même sans musique. Sa voix, elle avait quelque chose de particulier, grave, un peu. Étrange, aussi. Chaude, parfois.

Toujours contre le mur, un léger sourire étirant le coin de ses lèvres. Elle aimait tellement chanter. Pour elle. Pour lui aussi. Ça lui faisait très plaisir, de chanter pour lui. Sauf qu'elle ne le disait pas. Ses doigts posés sur la couverture de son livre étaient un peu crispés.

Elle aimerait avoir le courage de l'embrasser pour de vrai.


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Shankara G. Statham

Shankara G. Statham


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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyJeu 6 Sep - 7:36

MATIN FATIGUÉ
et nuit mouvementée
Oui, elle aimait cela. Shankara le savait – quand Daisy n’aimait pas quelque chose, elle le faisait savoir. Mais là, il ne se reçut aucune méchanceté, aucun coup. Juste, après quelques moqueries, un baiser. Le temps d’à peine effleurer ses lèvres qu’elle était repartie. Rapidement, pour profiter du trop court moment, Shankara avait fermé ses yeux pour profiter totalement de cette seconde d’extase. De la sensation de leurs bouches se rencontrant. Il avait tant attendu ! Et même si Daisy ne lui avait offert qu’un effleurement, lui en était plus que content. Non, il n’avait pas précisé qu’il voulait la langue. Mais n’avait jamais pensé l’avoir. Ce n’était pas le genre de Daisy, qui certainement ne devait pas même embrasser langoureusement les rares hommes qui, une fois tous les trente-six du mois, avaient la chance de partager la couche de cette magicienne qui se trouvait plus douée avec ses doigts qu’avec n’importe quel mâle entre ses cuisses. Cela Shankara le savait, ce qui ne faisait qu’accroître son désespoir. Jamais il ne parviendrait à l’aimer comme lui le désirait, physiquement et mentalement. Et l’infime espoir qu’il lui restait était entaché par la peur de ne pas être à la hauteur. Le métis n’était pas connu pour être le meilleur coup de Worthington ; on disait plutôt que c’était le plus bestial. Qu’il possédait une fougue qui faisait mal et qu’on gardait sur les bras, pendant plusieurs jours, la trace de ses doigts. Cela affolait les fantasmes des demoiselles, mais toutes se retrouvaient intimidées une fois qu’il se présentait à elles. Bref, passer une nuit avec Shankara était une expérience libératrice, mais en passer une seconde à ses côtés du masochisme. On oubliait trop souvent la façon qu’il avait de prendre dans ses bras l’autre après l’amour, s’endormant tout contre en une position de protecteur. D’amant véritable, qui ne souhaite que du bon à sa belle.

D’homme qui aussi, apprécie la douceur. Absent, yeux toujours clos, il ne répondit pas à Daisy, qui néanmoins se mit à chanter. Il avait un sourire candide sur ses lèvres, toujours occupé à se remémorer ce qui s’était passé. Cela ne semblait n’être rien aux yeux de la demoiselle, qui avait accompli ce geste avec désinvolture. Mais pour lui ! AH ! C’était leur premier baiser. Et cela faisait chaud à son cœur d’adolescent de dix-sept ans. Certes, dans ses songes, c’était bien plus fougueux et cela se terminait dans un lit. Mais qu’importe ! C’était toutefois dommage… cela ne l’avait aucunement calmé. Cela l’avait attisé. Lui qui avait crû que cela l’aiderait à supporter de l’aimer sans retour. Cela n’avait été qu’une démonstration de ce qu’elle pouvait lui offrir. De ce qu’elle lui refusait. Shankara se sentait heureux et malheureux à la fois. Et surtout, extrêmement agité.

Lentement, l’adolescent tourna sa tête et rouvrit ses mirettes vertes, regardant droit devant lui. Ecoutant Daisy chantonner, pour eux deux. Ou plutôt, pour lui seul. Elle lui chantait un truc. Rien qu’à lui. Passant sa langue sur ses lippes pour chercher dessus ce qu’il restait de celles de la brune, il se laissa couler contre le mur ; pour finir dos allongé sur le lit et jambes hors de la literie. Il pinça son nez pour empêcher ses yeux de s’embuer sous le coup de l’émotion, lissa sa frange plus encore sur son front et resta inerte, ses mains entrelacées sur son estomac. Ecoutant jusqu’à la dernière note, paisiblement. Cela le calmait, oui. Mais seulement un peu ; c’était une vraie pile électrique qui ne savait pas s’arrêter, à part une fois vidé de toute son énergie. Oui, cela arrivait.

Et la jolie voix de Daisy s’éteignit, emportant avec elle de nombreux sentiments et pensées du jeune homme. Ce dernier contenta de la regarda, de là où il était. Son visage n’était pas véritablement visible. Pour attirer son attention, une de ses mains alla baisser, gentiment, une de ses bretelles. Un doigt caressa le bras de Daisy. Descendit rapidement, avant qu’elle ne s’enfuit, pour saisir sa main. Mais comme si ce n’était pas sa place, Shankara ne fit finalement qu’effleurer un doigt et ramena sa main à sa bouche, pour jouer un instant avec le clou usé qu’il tenait toujours planqué là.

« On sera jamais libres » finit-il par prononcer. Allant à l’encontre des paroles de la chanson de Daisy. Mais il n’expliqua par le pourquoi de ses paroles. N’arrivait pas à formuler son idée aussi bien que dans les livres qu’il lisait. Toutefois, cela avait un rapport avec le désir. Etre esclave de ses désirs. Ne jamais pouvoir se libérer parce que désirer…

« C’quoi c'que tu désires le plus ? »
Shankara espérait qu’elle réponde qu’elle le désirait ardemment, mais se savait rêver. Pour adopter un air désinvolte et cacher les flux harassants de pensées qui bafouaient sa tranquillité, le jeune homme se mit à gratter ses molaires de sa vis, attendant la réponde. Souhaitant en apprendre un peu plus sur Daisy. Toujours un peu plus. Quitte à fouiller ses tiroirs et à gratter là où cela fait mal.

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B. Daisy Wintour

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyJeu 6 Sep - 10:00



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don't let me alone here honey ♡

Parfois, quand elle était seule, souvent sous la douche, Daisy se posait des questions. Pas n'importe lesquelles. Elle se demandait pourquoi elle avait peur. Oui, cette crainte d'une vraie relation, avec lui, la terrifiait et l'obsédait. Elle y pensait à chaque fois qu'il lui faisait des avances, à vrai dire. Jamais il ne le remarquait -c'était voulu- mais elle, ça la troublait. Ca lui laissait surtout un goût bien amer dans la bouche. Stupide fille. Vraiment stupide.

Elle avait entendu parlé des prouesses de monsieur au lit. De ces filles qui couinaient à cause de sa bestialité. Elle était au courant, et cela ne risquait pas de l'émouvoir plus que cela. Ce n'était pas la raison de son refus. Pas la raison principale. Quoi qu'elle avait toujours été déçue par les hommes à ce niveau là. Toujours ou presque. Elle ne voulait pas qu'un imbécile touche encore à son corps. Parce qu'elle l'aimait trop. Et que les déceptions, même pour elle, s'accumulaient et devenaient lassantes. Les hommes, au lit, la lassaient. Et son amertume ne s'arrangeait pas. Mais elle ne voulait pas qu'il la déteste. Daisy était si bête, parfois.

Et tandis qu'elle chantait, que sa voix emplissait la chambre, pour lui, elle jetait de temps en temps un coup d'oeil vers lui. Friande de connaître ce qu'elle provoquait en lui. Il semblait ailleurs, tout perdu dans un lieu merveilleux. C'était... Mignon ? Oui, c'était le mot. Et c'était ce qu'elle pensait de lui. Il était mignon, séduisant. Elle ne le lui avait jamais dit. Cruella ne faisait pas tant de compliments. Mais elle le pensait, là, au fond de ce coeur que personne ne soupçonnait exister. Elle aimait son allure, ce corps qui n'avait rien à voir avec celui des autres gringalets de son âge. Cette frange qu'elle se faisait un plaisir de décoiffer d'un geste désinvolte. Comme là, alors qu'il était allongé sur son lit. Sa main dans sa chevelure, de quoi l'embêter. Et qui au fond, tout au fond, était un geste affectueux.

Et la chanson se termina.

Elle ne le regardait plus, les yeux fermés, la tête contre le mur. Ce ne fut que lorsqu'elle sentit la bretelle glisser et ses doigts longer son bras, effleurer sa main, à peine. « T'es trop défaitiste, mec. Tu m'déprimes grave là. » Elle posa ses mirettes bleutées sur lui. Puis sa question vint. La noiraude sourit, et répondit, amusée : « Une licorne rose qui chie des arc-en-ciels. Ca serait génial, non ? Un nouveau vibro aussi, celui-ci est lassant, tiens. » Elle le regardait droit dans les yeux. Pour finalement soupirer.

D'un mouvement souple, elle quitta le lit, se releva. Se penchant vers sa table de chevet, elle prit une petite boîte métallique carrée et fine. Des cigarillos à la vanille. Comme toujours. Elle l'ouvrit, en prit un et le porta à ses lèvres. Mouvement assuré, presque mécanique mais élégant. Le briquet suivit, et elle l'alluma, une fois la fenêtre ouverte, la demoiselle accoudée là. Quelques bouffées, le regard planté dans le lointain, là, dehors. « Sers-toi s'tu veux. Quoi que t'as déjà du t'en donner à coeur joie, tu pues le tabac froid, mec. T'aurais pu faire un effort avant de venir. » Dédain, un peu. Puis elle regarda à nouveau dehors. « Ce que je désire le plus au monde... Qu'on me foute la paix. Qu'on me laisse être quelqu'un de détestable. Et qu'un jour mes parents puisse m'entendre chanter, en allumant leur radio. Ca serait bien. » Sa voix avait un peu changé, un peu troublée. Elle lui avait confié un truc inédit.

Pour ensuite ramener le tout sur lui. « Et toi alors, mon cher Babar ? Qu'est-ce que tu désires le plus ? » Elle n'essaya pas de deviner sa réponse. Elle ne voulait pas s'en douter, en fait.


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Shankara G. Statham

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyJeu 6 Sep - 11:41

MATIN FATIGUÉ
et nuit mouvementée
Défaitiste ? Toujours. On disait qu’il avait un fort caractère, mais Shankara avait l’impression de n’être qu’une faible huitre incapable d’influencer sur la moindre chose. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était fermer hermétiquement sa coquille pour résister aux attaques des mouettes et des crevettes. Il s’empêcha de lisser ses flancs. Dépressif…

Elle ne prit, tout d’abord, pas sa question au sérieux, répondant des idioties. Quoique c’était des idioties plausibles, la connaissant. Des licornes et un vibromasseur… Tiens, voilà qu’il se sentait jaloux d’un objet. D’un objet qui avait le droit de le pénétrer, de jouer avec elle. Comment un objet pouvait remplacer la chaleur humaine ? Daisy n’en avait-elle que faire des baisers, ou de la surprise que pouvait créer un autre corps contre le sien ? Maîtrisant tout, usant de jouets sans libre arbitre. Shankara avait toujours, de son côté, trouvé l’onanisme fade. Les rêves qu’il avait alors en rien ne valaient la réalité des choses… entre rêver de cajoler Daisy et la cajoler pour de vrai, il y avait un pas énorme : un pas vers le concret. Une avancée. Quoique parfois, les idées étaient plus plaisantes que la vérité… mais le jeune homme ne pouvait s’empêcher de vouloir sentir et de, en retour, vouloir être senti. Comme s’il n’existait, dans le monde réel, que par la présence des autres. Ces autres le palpant, de leurs mains et regards.

Pourquoi avait-il toujours cette frayeur d’en fait, ne pas exister ? Quel était ce fantasme, celui d’être oublié, qu’il refoulait jusqu’à ce que cela soit une peur ? Ce malaise ! Qu’on l’aide à le fuir. Qu’on le ramène dans le monde, le vrai, d’un baiser ou d’une main serrant sa paume. Qu’on l’aime. Tangiblement. Pas seulement avec la tête, mais aussi avec le corps. Faire coïncider l’être physique et le néant métaphysique.

Et il la fixait, en pensant à toutes ces choses. Lui rendant son regard. Quels magnifiques yeux elle avait ! De ce bleu, changeant à la lumière mais toujours aussi profond. Des mirettes qui lui donnaient le vertige. Qui le faisaient exister… et la brune regarda ailleurs. Le laissant seul. N’avait-elle pas peur qu’il disparaisse ? Lui craignait qu’elle ne s’en aille. Lui ne voulait pas la lâcher. Toujours être là, pour la sentir. Quitte à ne pas être senti. Ah, comme c’était cruel ! Mais il ne laissa rien paraître, se redressant mollement. « Ouais nan c’est bon. Tu peux garder tes bonbons. » Oui, il parlait bien des cigarillos à la vanille. Lui préférait les cigarettes sans filtre, avec des morceaux verts dedans. Ouais. Des cigarettes goût salade. Bien sûr. Ah, il en avait fumé, hier ! Jusqu’à en voir des carottes.

Puis, alors qu’il croyait sa question avoir été oubliée, son amie y revint. Plus sérieusement, cette fois-ci. Toute ouïe, toujours prêt à en apprendre sur la demoiselle. Les vertes comme les pas mûres. Tout d’abord, il crut qu’elle lui faisait un reproche. Qu’on la laisse tranquille… mais c’était elle qui l’avait appelé ! C’est vrai qu’il était pesant parfois mais là… il se tenait bien, non ? Il la laissait même être détestable. Quoique Shankara ne la trouvait pas ignoble. Pour lui, elle était parfaite. Un peu embêtante, certes. Mais comparé à sa sœur, la brune était une crème. La dernière chose adoucit les pensées du métis envers la mégère. Elle voulait devenir chanteuse et que ses parents soient fiers d’elle ? Ou quelque chose du genre ? Shankara n’avait jamais réellement cherché à ce que ses parents soient fiers de lui. Juste se comportait-il bien avec ces derniers, leur rendant ce qu’ils lui avaient donné, à sa façon. Quel bon garçon il était, sous ses airs de dragueur raté.

Malheureusement pour lui, la question lui revint dans la tronche. Et Shankara ne voulait pas qu’elle se moque de lui. Parce que tout ce qui lui venait en tête, c’était qu’il la désirait. Elle. Et rien d’autre. Totalement obsédé. Il la voulait, et pas seulement dans son lit. Il la voulait de toutes les façons possibles et inimaginables. Oh oui, dans toutes les positions ! Et avec tous les jouets qu’elle désirait, si cela lui permettait de plus facilement se glisser à ses côtés. Shankara se balança mentalement une brique dans la gueule – entre la philosophie et le sexe, il ne semblait pas penser à autre chose. Ah, à la géométrie peut-être. Oui, elle mesurera les angles de ses jambes et lui servira de règles… BORDEL ! Quel vicieux dépravé il faisait. Les hormones le travaillaient, là. Avec devant lui Daisy, se baladant dans une tenue plus que légère… on devinait tout d’elle. Qu’elle se penche, allez.

Tout ce que Shankara trouva bon de répondre fut « j’désire que t’arrêtes de m’appeler Babar, c’est débile comme surnom. Puis concernant le gode hein… j’suis pas en plastique mais j’peux servir t'sais. » Une façon détournée de dire qu’il souhaitait qu’elle l’appelle chéri et qu’elle le laisse la tripoter…

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B. Daisy Wintour

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyJeu 6 Sep - 19:46



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C'était rare que Daisy se livre à qui que ce soit. Non pas qu'elle manquait de confiance envers les gens. Un peu, peut-être. Mais c'était surtout qu'elle ne ressentait pas forcément le besoin. Parler de ce qu'elle avait dns la tête ou sur le coeur, ce n'était pas un besoin chez elle. Comme pleurer, à vrai dire. Si le lui demandiez, elle vous répondrait qu'elle avait déjà pleuré. Mais ne s'étant pas sentie mieux après, elle avait décidé d'arrêter, tout bêtement. Pourtant, ça lui arrivait encore. Souvent sous la douche, les larmes salées noyées par le jet de la douche. En silence, juste parce qu'elle en avait envie. Sans que ce soit un besoin, encore.

Parlons de ses besoins, justement. Aucune satisfaction à être aimable avec le monde, mais une envie irresistible d'être mauvaise, méchante. Parce qu'elle ne se sentait elle qu'ainsi, odieuse. Daisy n'était pas une gentille héroïne de contes. C'était plutôt la sorcière qui voulait à tout prix avoir le coeur de cette pauvrette, et la voir disparaître. C'était une peu ça. Elle ne supportait pas les gens trop gentil, trop pures, trop dégoulinantes de bons sentiments. Elle aimait bien les parts d'ombres d'autrui, jouer un peu avec. Comme Avec Shankara, en somme. Elle aimait bien son côté un peu pervers, ces échanges souvent louches vu de l'extérieur. Ces photos qu'elle lui envoyait, ses avances. Malheureusement, encore et toujours, plus lui faisait peur. Même si au fond, elle voulait passer outre cette crainte.

Perdue dans ses pensées, elle fixait l'extérieur. Un peu gris, l'air frais lui donnait la chair de poule. Qu'importe. La fumée parfumée, légèrement, continuait de s'échapper d'entre ses lèvres, de façon fort régulière, la cendre venant s'échouer dans le cendrier, de façon régulière. Sa réponse lui fit hausser les épaules. Il faisait ce qu'il voulait, elle proposait juste.

La confession qu'elle lui avait faite l'avait troublée, malgré elle. Oui, elle voulait chanter. Faire entendre au monde sa voix, et voir le déception face à elle. Parce que c'était une personne horrible avec une voix merveilleuse. Elle avait beaucoup d'estime pour elle-même. Surement ce qui lui permettait de ne pas faire de cas face aux insultes et autres méchancetés. Parce que tout cela l'effleurait à peine, au fond. Tant pis pour eux. Qu'ils usent donc de leur salive pour l'accabler. Ca ne faisait que la faire rire encore plus d'eux. Daisy s'en foutait du monde.

Maintenant, elle attendait sa réponse à lui. Curieuse d'en connaître aussi un peu plus sur lui. C'est pourquoi elle était tournée vers lui, le dévisageant presque. Le cigarillos presque totalement consummé, posé sur le rebord du cendrier. Elle attendait, un léger soupir la quittant. Elle semblait déceler de l'hésitation chez le jeune homme, pitoyablement avachi sur son lit. « Prends ton temps, hein, on peut encore en être là dans trente ans. » Oui mais non. Elle n'avait pas beaucoup de patience. Pas du tout.

Ah. Enfin.

C'était ça ? Qu'elle l'appelle autrement que Babar et qu'elle se serve de lui comme elle le ferait avec un sextoy ? Quel drôle de désir. Penchant la tête sur le côté, elle se rapprocha doucement de lui, pour finalement se pencher vers lui, ses deux mains sur les genoux de monsieur, son regard dans le sien, ou essayant de l'être. « Oh, mon cher Babar n'aime pas être appelé comme ça ? Tu boudes, c'est ça ? » Le ton de sa voix était moqueur. Elle n'avait aucune délicatesse. Et se forçait à ne rien voir de sous entendu dans tout ça. Non. « Et tu voudrais que je t'utilises comme je le ferais avec un jouet ? Me servir de toi ? C'est vraiment ça que tu veux ? » Elle se mettait des oeillères, Daisy. Elle repoussait, encore, ses avances dissimulées.

Penchée ainsi vers lui, la vue était belle. Surement devait-il y lorgner. Elle ne faisait pas attention, ses paupières étaient closes. Plongée dans une légère réflexion, elle restait la sans bouger. A la fois si proche et si loin de lui. Et elle avait bien aimé l'embrasser. « J'comprends pas pourquoi toutes ces pétasses fondent devant toi. Elles sont si connes, c'est pathétiques. Ce sont les filles comme ça qui me font encore plus détester les gens. » Entre autre. Tentative vaseuse d'être méchante. Le dimanche matin n'était pas le meilleur jour. Ses lèvres étaient chaudes. Elle flippait. Juste un baiser, merde, ce n'était pas compliqué. Trop conne. Elle le voulait bien. Mais juste un baiser.

Ainsi, elle sourit en coin, toujours aussi mesquine. « J'vais te montrer moi, ce que c'est, d'embrasser quelqu'un. » Et elle le fit. Ses lèvres se posèrent contre les siennes, un peu trop brusquement peut-être. Chaudement, elle se pressèrent contre celles du jeune homme. Ses deux mains toujours sur ses genoux, glissant une peu plus haut. Durant quelques instants, juste ça. Avant que sa langue ne vienne quérir une entrée, pour rencontrer la sienne. Ca lui faisait chaud, là, au creux du ventre. Mais au diable l'excitation, bordel ! Elle voulait juste lui rouler une pelle, rien de plus !

Et ça allait surement durer aussi longtemps qu'ils seraient capables de respirer.


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Shankara G. Statham

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyJeu 6 Sep - 23:39

MATIN FATIGUÉ
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Qu’elle l’utilise comme un jouet si cela lui chantait. Tout, Shankara ferait tout pour être à ses côtés. Quitte à n’être réduit qu’à l’état d’objet sans âme. Esclave animé seulement par la main de sa maîtresse, bon à être jeté s’il n’était pas satisfaisant. De toute façon, Daisy le jetterait sans aucun problème si jamais il devenait un poids pour la demoiselle. Dans le monde animal où tous deux vivaient, la pitié faisait rire. C’est du moins ce que leur environnement laissait penser – quand Shankara trébuchait, on préférait se moquer que l’aider et personne ne s’en faisait pour lui, quand il s’écroulait sur sa table en soupirant, comme tout à coup exténué par sa vie. En tout cas, qu’elle cesse de l’appeler Babar lui aurait bien fait plaisir, mais c’était trop demander à la mesquine Daisy d’arrêter. Ah, que cela ferait joli dans sa biographie… quand il sera devenu un des dieux du panthéon hindou. Tous les rêves sont permis. Mais ce n’est pas pour autant que Shankara boudait, car s’attendait très bien à un refus de la part de la hyène qu’était Daisy. Elle arrêterait de l’appeler Babar seulement quand elle aura trouvé un surnom encore plus détestable, la connaissant.

De ce fait la réponse de la brune aucunement surprit le damoiseau, qui se contenta de sourire en remettant son clou là où il devait se trouver – coincé quelque part entre sa gencive et sa joue. Une place d’où il ne pouvait glisser, évitant d’être avalé. Toutefois, quelque chose échappa à Shankara : son amie s’était rapprochée, posant franchement sa paume sur les genoux du métis, laissant devant lui se balancer sa poitrine, certainement en ayant pleinement conscience de son geste. « Ouais… » Oui, il voulait qu’elle se serve de lui, qu’elle joue avec lui – quoi que déjà elle le faisait. Comment refuser quoi que ce soit à une femme possédant de tels arguments ? Surtout si, comme Shankara, on est accroché à cette femme, par l’âme. Et que face à elle, on se sent faible, rongé par une fièvre inoculée par un virus prenant, classiquement, la forme d’un chérubin muni d’un arc.

Les paroles qui suivirent sonnèrent d’une façon étrange. Que tentait-elle d’accomplir, en prononçant de telles inepties ? Aucune pétasse ne fondait devant lui, il se montrait juste tellement avenant et persévérant qu’elles finissaient par céder, pour la plupart. Et cela le vexait qu’elle dise que toutes celles avec qui Shankara s’était retrouvé n’étaient que des connes. L’hindou ne se contenait pas de culbuter, les unes après les autres, les filles de Worthington. C’est vrai qu’il avait de nombreuses aventures de quelques heures seulement, mais aussi des liens plus construits. Des liens pensés, recherchés. Avec des filles admirables. Intelligentes. Belles. Qui avaient eu la bonté de le laisser essayer être leur partenaire. Parce qu’on ne sait jamais… l’amour, vil et sournois, peut se cacher partout. Même derrière Shankara !

Qu’importe, quelque chose lui chatouillait les narines… « T’es jalouse ? » s’entendit-il questionner, restant interdit devant la façon dont cela avait été dit. Elle ne s’en prenait pas à lui… ou seulement, indirectement. Daisy critiquait les conquêtes du jeune homme et non pas lui. Pas vraiment. Et cela coupait tellement avec leur discussion d’avant. Avec le fait qu’il voulait être un simple jouet. Comment la jeune femme en était arrivée à parler des conquêtes plus ou moins brèves de Shankara ? Puis le visage de Daisy se rapprocha encore plus, changeant de nouveau de conversation. Lui montrer ce que c’est d’embrasser quelqu’un… qu’avait-il fait pour que cela arrive ? Mais il n’avait plus le temps de cogiter : il sentit les doigts de Daisy remonter sur ses cuisses, alors qu’elle collait ses lèvres aux siennes.

Il sembla se détendre, alors que c’était le contraire. Un second baiser ! Plus long et plus intime, au contact de la langue de Daisy Shankara entrouvrit ses lèvres et alla, doucement, se glisser entre les siennes, suivant les mouvements que lui intimait la bouche de la brune –parfois osant se rebeller, prenant le dessus. C’était doux et humide. Accueillant, avec un petit goût de vanille. Quelque chose en lui sembla s’effondrer, entre son cou et son bassin. Un fort désir, mêlé à un stress passionnel. Une sensation qu’il ressentait souvent quand pensait à l’aimée et qu’il avait toujours détestée. Mais quand elle se trouvait là, tout contre lui, cela devenait… divin.

Il soupira, gémit, couina. Yeux clos. Un de ses bras entoura les épaules de son amie, la plaquant contre lui. Sentant ses seins contre son torse, le métis inspira profondément et se cambra légèrement, tentant de lui transmettre son émoi. Sa seconde main, quant à elle, n’alla pas se perdre sur les rondes fesses de la demoiselle, comme en premier lieu il avait pensé. Mais vint, elle aussi, entourer le dos de Daisy. Par la force de ses jambes Shankara se tira pour s’allonger complètement, gardant Daisy sur lui, piégée. Il ne put retenir un sourire alors qu’il faisait tout pour prolonger cet instant qu’il croyait rêver, mais qui avait la chair du réel.

Cela n’avait rien de brusque ou d’effronté – par son action, Daisy l’avait surpris et il en était resté quelque peu perché, coincé dans un doux ailleurs qui l’emplissait plus de tendresse que d’envie bestiale de la prendre, l’allonger et la posséder sans aucune sensibilité. Et c’était… c’était comme une première fois. Terriblement excitant (son corps entier le prouvait) mais aussi incroyablement intimidant. S’il faisait le moindre mauvais geste, elle le clouerait au mur… c’était sûr. Alors quand naturellement leur embrassade vint à sa fin, laissant Shankara essoufflé, brûlant et tremblant (oui, tremblant) il planta ses yeux verts, humides et demandeurs, dans ceux de Daisy. Il en voulait encore. Pouvait-il ?

Et s’il s’était bien senti pendant le baiser, il se sentit gêné après. Libérant son étreinte, passant une main dans sa crête décolorée pour laisser ses doigts cacher ses yeux, il lâcha, avec son naturel habituel « Je bande. » un léger rire, nerveux. « Putain, meuf. »

C’était ça, être son jouet ? C’était se retrouver emporté par ses sentiments, corporels ou spirituels, en moins de quelques secondes ? C’était ça, désirer quelqu’un jusqu’à en perdre tout contrôle ? C’était ça, vraiment, un baiser ? C’était ça, aimer ?

Shankara osa de nouveau regarder Daisy, se mordillant la lèvre inférieure, s’abandonnant à la contemplation du visage ovale de la brune, avant de lui présenter un sourire narquois. « J’ai grave envie de te piner. » Traduction : je t’aime, Daisy.

« Mais violent. »

Laisse-moi t’aimer sans retenue, Daisy.

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B. Daisy Wintour

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyVen 7 Sep - 0:31



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Jalouse. Elle, jalouse ? Le mot était faible, si faible. Elle les haïssait, parce que elles, elles pouvaient le toucher. Elles osaient, elle n'avait pas peur de la suite. Ces filles là, ces connes, n'avaient rien à espérer ensuite, rien à perdre non plus. Il était tout à elle, ce garçon. Elle ne le voulait que pour elle, mais n'osait pas faire un geste, dire une parole pour le prouver. Elle ne faisait que trembler et retenir ses pulsions, noyant le tout sous sa méchanceté habituelle. Elle brûlait d'une jalousie certaine, et dans ces moments là, user de son don était fait sans la moindre hésitation. Jamais.

Et là, elle avait cédé. Ses lèvres étaient contre les siennes. Ces lèvres qu'elle avait tout juste effleurées quelques instants plus tôt. Longuement, elle s'était demandée. Oui. Non. Le faire. Refouler l'idée. Mais elles lui avaient plus, et ce regard suppliant, cette demande -Embrasse-moi !- l'avait bien plus touchée que prévu. Alors, faible dans sa cruauté naturelle, elle avait courbé l'échine devant lui, pour cette fois. Poussée par la jalousie, d'une part, et pour rafermir son emprise sur lui, sa posséssion. Quoi qu'elle ne se doutait pas que sa passion pour lui, ce désir des plus profonds, était bien plus fort qu'elle ne l'imaginait. Non. Inimaginable. Elle était Daisy Wintour, Cruella pour les intimes. Et pas une de ces filles trop naïve et fragile, si douce, si adorable.

Et le pire dans tout ça. C'était qu'elle adorait qu'on l'appelle Cruella. Jouissif. Satisfaisant. Elle aimait être méchante. Mais sa cruauté prenait bien d'autres nuances en sa compagnie, semblerait-il.

Elle lui montrait donc comment elle, elle embrassait. Aucunes de ces autres n'avait pu l'embrasser ainsi; un feu sauvage brûlait au creux de son bas-ventre. Et lui ? Comment prenait-il cela ? C'était de la surprise, qu'elle avait sentit, en premier lieu. Puis sa langue, pour la première fois, avait prit contact avec la sienne. Si délicieux. Une première fois pour elle aussi. Pour eux. Elle ne voulait pas y penser. Oublier.

Les paupières closes, elle ne pouvait qu'entendre, sentir et ressentir. Et elle l'entendait s'agiter un peu. Un gémissement qui la réchauffa un peu plus. Contente de son effet. Victorieuse de lui arracher un tel son. Un imprévu suivit. Le geste qu'il fit n'était pas attendu dans l'équation. Elle sentit son corps être ramené contre le sien, sa lourde poitrine contre le torse de Shank'. Oh putain. C'était agréable. Ce fut les mots qui traversèrent son esprit. Et étrangement, elle ne le repoussa pas. Une main quitta sa cuisse, remonta sur son épaule, froissant le tissu de son haut. Son coeur tambourinait trop fort. Faites qu'il ne l'entende pas.

Il ne semblait pas vouloir s'arrêter là. A ce instant, quoi que son esprit était flou, perdu dans le délice de ce long baiser, elle supposait qu'il allait tenter de la tripoter. Il en mourait d'envie depuis si longtemps. Mais non. L'autre bras fut callé contre son dos, alors qu'elle se retrouvait finalement allongée sur lui. Incapable de s'en défaire. Ne le désirant pas. Mortifiée et échauffée à la fois. Apeurée. Excitée.

Fini. Ses lèvres humides quittèrent les siennes, et sa langue y passa légèrement, savourant les restes du baiser. Un frisson, encore !, se faufila le long de son dos. Elle était essoufflée. Elle avait chaud. Dieu que c'était éprouvant ! Et ça n'irait pas plus loin. Hors de question. Elle avait trop la frousse pour ça. Crétine.

Son regard croisa le sien. Daisy se figea presque. T'as de putains de beaux yeux, quand même, Babar. Sa pensée. Mais aucun mots. Il bandait. « Sérieux, je m'en étais même pas rendue compte. » Et il n'avait pas une petite bite, elle retirait ce qu'elle avait dit. Mentalement, hein. Elle ne lui ferait pas ce plaisir. Elle aussi était nerveuse, et passa sa main sur son front, se redressant sur une main, mordillant et léchant doucement ses lèvres, reprenant son souffle.

Sa remarque la fit sourire, en coin. Elle avait les joues rouges. Putain, ne fait pas de remarque là dessus, ou je te tues. « Ah oui ? Autant que ça ? » Son bassin frotta contre le sien, vilaine fille, sourire en prime. « Dommage, parce que... » Elle se pencha vers lui, soufflant contre son lobe. « Ce n'est pas au programme, Shanky ~ » Elle pouvait bien lui donner la raison, non ?

Elle le fit. Mais avant cela, elle se redressa, s'asseyant sur le lit, contre lui, légèrement accoudée sur son torse, son regard posé sur lui. « J'ai mes règles, alors à moins que t'aies toujours rêvé de visiter la Mer Rouge, je déconseille d'y fourrer ta queue. » Élégance et lyrisme. Ils étaient des rois dans ce domaine. Cependant, c'était à moitié un mensonge. C'était son dernier jour, et les dégâts minimes. Bon échapatoire, il n'en savait rien. Et elle avait toujours chaud. Alors, d'un geste désinvolte, elle détacha sa chevelure, lisse, qui retomba sur son dos. Elle avait transpiré, ça avait été éprouvant. Elle secoua légèrement sa crinière d'une main, pour ensuite se lever et se pencher à nouveau au dessus de lui, une main sur le mur : « Contente toi de me rouler des pelles s'tu veux. » Une invitation.

Pour ensuite retourner à la fenêtre, fumer encore. Se détendre un peu, refouler le désir. Redevenir méchante. Fichtrement dépendante si ça continuait.

Un coup d'oeil au dessus de son épaule. Un sourire moqueur. « Tu bandes toujours ? ♡ »


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Shankara G. Statham

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyVen 7 Sep - 1:52

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Elle ne s’en était pas rendu compte ou elle le taquinait ? Elle était assise dessus ! Cette simple pensée suffit à faire le chapiteau monter un peu plus vers le ciel et Shankara ne s’en voulut même pas. C’était dit, elle le savait et ne le sentait pas alors à quoi bon tenter de se contrôler. Et puis, cela lui faisait du bien. Quoique quelque chose d’autre lui ferait encore plus de bien. Encore mieux qu’un roulage de patin digne des plus grands champions d’apnée, toutes catégories confondues. Quelque chose qui ressemblait un peu plus à de la lutte, avec les mêmes grognements sauvages et fortes empoignades. Oh oui, si elle pouvait l’empoigner bien fort…

Hélas, Daisy semblait avoir d’autres plans et réduit, de quelques mots, tous les rêves du métis. Tout cela en frottant son intimité contre la sienne et en susurrant à son oreille, son souffle chaud mourant sur sa nuque. De quoi lui faire comprendre ce qu’il ratait, indépendamment de sa volonté. Comme s’il ne le savait déjà pas assez. Ce n’était pas lui qui ne voulait pas ! Et elle perdait beaucoup en décidant ainsi. Tout du moins, Shankara tentait de s’en convaincre, doutant de ses capacités. Mais au moins, ce qui était sûr, c’est que Daisy n’empêchait pas Excalibur de se sortir de son fourreau.

Eh, chacun appelle son entrejambe comme il le veut, hein. Et il ne disait pas à tous ceux qu’il croisait que son pénis se prénommais Excalibur, non plus. C’était le genre de détail intime qui restait enfermé dans le vestiaire des hommes (seul endroit ou parler bite reste innocent). Et puis, tous les hommes donnent un petit nom à leur pénis.Cela les aide à être plus intime avec celui qui prend toutes les décisions pour eux. Quoique s’excuser de ses tromperies auprès des ses petites amies passées en disant que ce n’était pas lui mais excalibur, Shankara n’avait encore jamais tenté. On pourrait se poser des questions sur sa santé mentale.

Alors qu’il râle un « pourquoi » plaintif, Daisy se redressa, le surplombant. Lui, l’homme-jouet qui n’attendait que d’être utilisé. Et elle lui sortit la pire excuse qu’une femme peut sortir à un homme. Ou tout du moins, un aussi pervers et dégueulasse que Shankara, qui s’en fichait pas mal qu’elle ait ses règles. Et même, il avait rencontré des femmes pour qui c’était la période où leur libido était la meilleure – beaucoup d’entre elles prenaient la pilule, ce qui faisait baisser leur appétit sexuel. Et une fois la pilule arrêtée, le temps que le ketchup coule, elles lui bondissaient dessus comme des tigres affamés alors qu’elles l’avaient pratiquement ignoré les jours précédents (ce qui semblait être le cas de Daisy – elle ne l’avait jamais attaqué ainsi, auparavant). Autant dire que Shankara, il n’avait pas peur de se baigner dans la Mer Rouge. Et qu’il l’avait déjà fait. Véridique. Même, il se rappelait que le sang menstruel faisait un excellent lubrifiant. C’était juste embêtant de se retrouver la bouche barbouillée de confiture de fraise s’il y mettait son nez. Cela lui donnait des airs de cannibale. Et puis, si la rivière est rouge, rien n’empêche d’emprunter le chemin boueux… mais l’adolescent se souvenait que quelques minutes plus tôt, Daisy avait fait savoir que la sodomie, cela ne l’intéressait pas.

Et aussi, par respect, Shankara ne gueula pas que c’était une excuse stupide et qu’il la refusait. Il l’acceptait très bien, conscient que cette période n’était pas la plus fabuleuse qu’une femme pouvait connaître. Juste, un soupir exaspéré et un « sérieux ». Plus parce qu’il se sentait, encore une fois, dupé par la brune. Elle le chauffait et le refroidissait aussitôt. C’était dégueulasse. Lui au moins, il avait la décence de terminer ce qu’il commençait !

Après avoir roulé des yeux, de nouveau il la fixa. Elle détachait ses cheveux, laissant des milliers de fils de soie noire entourer son visage gracieux. Puis revint un peu plus vers lui, le titillant de sa pose et de ses mots. Le souvenir du baiser échangé revint sur ses lèvres ; son corps tout entier répondit. Sa langue claqua d’agacement d’avoir perdu celle de Daisy. Mais elle se mettait bien loin de lui, l’empêchant de réaliser son vœu. De quoi avait-elle peur ? C’était quoi cette façon de s’enfuir, tout le temps… cela lui rappelait quelques théories de Freud, qui finalement n’avait pas dit que des choses fausses. Les femmes, ces fuyardes !

Shankara finit par s’asseoir sur son lit et fit claquer l’élastique de son pantalon. Pour éviter des visions d’horreur à Katniss, avec qui il partageait sa chambre, le damoiseau avait pris l’habitude de coincer son soldat, quand celui-ci était au garde-à-vous de bon matin, dans l’élastique de son caleçon. De quoi pouvoir se lever sans être inquiété des regards… mais c’était là bien inutile, aussi juste baissa-t-il un peu son bas de pyjama, histoire que le tissu, en se tendant, ne rende pas la chose trop flagrante. Toutefois, la question de Daisy le fit bien rire. « Non, ma bite s’est envolée. Tu l’as pas vu passer par la fenêtre ? » une main sur sa cuisse, un coude sur l’autre, il se gratta un instant le nez. Il n’était pas du genre à se calmer en deux minutes top chrono, surtout qu’il ne cessait d’y repenser… et elle, toujours à traîner dans ce petit short noir… lui présentant son derrière, apetissant comme une pêche…

« Mais tu sais, je connais un bon moyen de faire gentiment descendre la pression. » Un silence. Daisy pensait-elle vraiment s’en sortir juste ainsi ? en prétextant ne pas pouvoir avoir de relation sexuelles avec lui parce que c’était le mauvais jour du mois ?

« Eh, mon abeille ! » un nouveau surnom, utilisé juste pour la comparaison que Shankara, poète dans l’âme, s’apprêtait à faire. « Tu veux pas venir sucer mon dard ? J’fais du bon miel – mmmh. » Et il eut un léger rire. Parce qu’il était heureux, voilà tout. Elle l’avait embrassé ! Elle l’avait fougueusement embrassé, à en perdre haleine… et elle lui laissait le droit de recommencer. C’est ce que cela lui avait plu, à la sorcière. Peut-être qu’enfin, elle commençait à le voir autrement que comme un ami sans rien entre les pattes.

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyVen 7 Sep - 3:44



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don't let me alone here honey ♡

C'était un mélange foireux de peur et d'inquiétude qui l'empêchait de réellement se laisser aller. Elle aussi avait de l'imagination, elle aussi rêvassait parfois. Elle l'imaginait contre elle, son corps bien charmant contre elle. Et plus encore. Des gémissements, des soupirs. Un souffle trop court, un plaisir bien présent. Ce genre de choses. Elle y pensait quand elle se faisait du bien, seule dans la chambre, ou plus souvent sous la douche; elle aimait beaucoup l'eau. Elle était tellement couarde, Daisy, qu'elle préférait laisser filer un type qui attisait ses envies plutôt que de risquer de le voir s'en aller après être passé entre ses cuisses. Qui n'était pas capable de comprendre ces signes qu'il lui lançait en permanence. Elle ne faisait aucun effort.

Elle expira une autre bouffée de fumée blanche, qui s'évapora dans ce début d'après-midi gris. Pourtant, dans cette chambre, il faisait chaud. Très chaud. Et pourtant, elle ne portait pas grand chose, presque rien. D'une main pensive, elle remonta sa bretelle qui avait été descendue plus tôt, ses yeux glissant à nouveau vers lui. Elle l'observait avec soin. [color=#375D81]« Pas d'classe, Shanky. Tu pourrais mieux te tenir en présence d'une dame. » Foutaises. Et elle ne le lâchait pas du regard. De plus, elle n'était pas conne. Elle l'avait bien sentie, son engin, quand elle était allongée sur lui, plus encore quand elle s'était, intentionnellement, frottée contre lui. Un faible sourire étira ses lèvres pulpeuses. Le rouge de ses joues s'était presque évanoui, mais l'émoi restait. Elle était juste bonne comédienne. Ou lui, pas assez attentif.

Un léger rire la quitta en l'entendant, alors qu'elle répliquait, toujours prompte à la réponse : « C'est pas de chance pour toi. J'aurais peut-être pu changer d'avis. » Moqueries. Cela s'entendait clairement dans sa voix. Mais il la faisait rire, impossible de le nier.

Par contre, il capta, en apparence, son attention avec sa nouvelle phrase. Elle se lécha légèrement les lèvres en le fixant, s'adossant à la fenêtre, son cigarillos terminé. « Ah ouais ? J'suis curieuse mon cochon. » Encore un mordillement de lèvres. Le surnom lui fit hausser les épaules. « T'es con. » Mais elle l'écoutait malgré tout. A son rire se joignit celui de Daisy. Qui se rapprocha à nouveau, pour se pencher vers lui, ses mains se posant à nouveau contre les genoux de monsieur. Jusqu'à ce que son nez se frotte contre la joue de Shankara. « Hm. Tu veux que je te suces la queue, Shanky ? Que je la mettre dans ma bouche, que ma langue joue avec et j'avale ton jus ? Vraiment ? Tu veux que moi, je fasse ça ? » Elle rit, léchant légèrement son oreille, ses ongles se plantant dans ses genoux. Son souffle était chaud. Sa voix sensuelle. « Tu manques pas de culot, mec. Je te dois rien du tout... » Elle rit et glissa sa langue sur sa joue, lentement, pour la passer ensuite sur ses lèvres.

Ses mains serraient toujours presque brutalement ses genoux, alors que ses lèvres étaient juste posées contre les siennes. « Hm. Je vais y réfléchir. » Un baiser. Moi fougueux, juste ses lèvres sur les siennes. Elle n'allait pas tout faire. Non mais. Par contre. Sa main gauche remonta lentement sa cuisse, pour agilement se faufiler sous se pantalon et toujours au but. Littéralement. Sa main un peu froid épousa rapidement ce qu'elle venait de saisir. Définitivement pas petite, la queue. Elle ricana contre ses lèvres, usant de son autre main pour baisser son pantalon. « J'suis pas une pute qui suce quand on lui demande, tu le sais, ça hein ? Bah oui, tu le sais. Tu me connais, toi... Quand j'en aurais envie, je le ferais et tu t'en remettras pas ~♡ »

Un autre rire. Encore un baiser. Tandis que sa main flattait le joujou de monsieur, chaudement. Elle ne faisait rien de mal, hein.


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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyVen 7 Sep - 5:05

MATIN FATIGUÉ
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Femme qui rit, à moitié dans ton lit… adage stupide, Shankara n’avait jamais eu des moitiés de femmes dans son lit. Pourtant, qu’est-ce qu’il en faisait rire ! Cela lui donnait toujours du baume au cœur. Et quand aux éclats de sa voix se mêlèrent ceux de celle de Daisy, il ne put s’empêcher de sentir tout à coup, très léger. Qu’importe toutes les piques qu’elle pouvait lui lancer, en sa compagnie l’indien se sentait parfaitement bien. Comme il ne l’avait aucunement crainte quand elle l’avait traité de pervers lors de leur toute première discussion par Internet. S’acceptant parfaitement en tant que tel. Et, par la suite, comprenant que la demoiselle était tout aussi perverse que lui l’était.

Et alors qu’elle laissait sur lui son regard se balader, Shankara aucunement eut honte de son état. Ils étaient familiers l’un de l’autre, sans pour autant véritablement se connaître. Chaque jour l’adolescent en apprenait sur la sorcière qu’il aimait. C’était magnifique. Elle ne cessait de l’émerveiller. De le subjuguer. Puis elle s’avança de nouveau. Revenait-elle pour qu’il puisse l’embrasser ? Ou pour l’embrasser, de son plein gré, prenant les initiatives ? A moins qu’elle ne lui réservait autre chose ? Des paroles bien plus grossières que dans le livre que Daisy lisait lui échappèrent. Des mots si crus, filant entre cette bouche que oui, il imaginait très bien sur son intimité. Et contre lui elle baladait son museau, comme un animal curieux. Shankara souffla fort et répondit par un faible et plein d’envie « ouais ». Oui, il voulait voir Daisy glisser contre son corps, glisser sa langue contre son intimité… mais pour cela, il fallait qu’elle lui doive quelque chose ? Shankara trouvait cette façon de penser étrange. Est-ce qu’il faisait des cunnilingus aux nanas qui le voulaient bien parce qu’il leur devait quelque chose ? Ah, mais Daisy était particulière. Elle se méritait. Il fallait l’attirer et ne pas perdre son attention. Il fallait la remercier de son attention… elle aimait bien qu’on la traite comme une princesse capricieuse, parfois. Demandeuse d’attention, avide d’être vue. Et ce genre de personnes, Shankara connaissait bien. Sa sœur l’avait formé à se plier aux caprices de celles qu’il aimait. Ah, on l’avait bien dressé. Quoi que parfois, il échappait à tout contrôle.

Comme là, quand il sentit quelques légères décharges voyager sur sa peau alors que Daisy vint lécher ses lèvres. Elle l’avait hypnotisé au point qu’il ne se rendait pas compte qu’elle maltraitait ses genoux. Perdu à observer ce visage si près du sien. Occupé à goûter ces lèvres, dans un gémissement de trop longue attente. Un gémissement qui se transforma en une plainte de plaisir quand il sentit les doigts froids de Daisy sur sa verge. Cela lui fit ouvrir, un instant, grand ses yeux verts où elle pouvait distinguer, sans problèmes, ces étranges paillettes d’or et d’azur danser. Cette spécificité qui faisait que son regard accrochait si bien la lumière… que son regard semblait si électrisant. Sortilège qu’il cachait, honteux.

Non, elle n’était pas une pute. Elle était Daisy qui n’en faisait qu’à sa tête et Shankara commençait à se demander ce qu’elle avait mangé ce matin pour ainsi accepter de le toucher. Que se passait-il ? Se sentait-elle proche de la mort et donc souhaitait assouvir tous ses fantasmes ? Et… et il en faisait partie ? Ou on lui avait jeté un sort ? Quelqu’un avait-il compris son désespoir et avait donc changé l’attitude de la brune envers lui ? Puis, entre deux morceaux de baisers, il prit le temps de prononcer quelques mots. « C’est toi qui t’en remettra pas, ouais… Tu vas kiffer ça me sucer. Elles kiffent toutes… puis tu me supplieras de te l’enfoncer bien profond… »

Il posa sa main sur celles de Daisy, lui intimant un mouvement plus franc alors que de son autre bras il vint tenir sa tête contre la sienne, pour pouvoir lui susurrer quelques paroles provocantes à l’oreille. « Daisy… pense au doux moment ou ma bite rentrera dans ta chatte. » Et le voilà qui se remettait à trembler, son système nerveux perturbé par le plaisir, l’attente frustrée et l’électricité qu’il avait du mal à contrôler. « Ça te fait pas mouiller ? Ça te donne pas envie ? » Lui en avait terriblement envie. Sa main glissa ensuite pour saisir le menton de Daisy et dirigea sa bouche à le rencontre de la sienne, pour un baiser transi de désir. Long. Soupirant. Il vint lover sa tête contre l’épaule de la brune. Une main dans ses cheveux, tandis que l’autre vint titiller le bout d’un de ses seins. C’était lourd, dense. C’était la poitrine de Daisy. Il en profita pour lui refiler un très léger fourmillement électrique.

Il semblait bien silencieux, ainsi. C’est que ça cogitait fort. Tentant de montrer qu’il était endurant, Shankara faisait son possible pour éviter de se laisser aller. Et donc des figures géométriques défilaient dans sa tête… mais tout ressemblait à des seins et des pénis, c’était quelque peu désarmant. Puis il fallait pas qu’il en mette partout… et si quelqu’un arrivait à ce moment, quelle horreur ! Et, avec la même désinvolture qu’il avait avoué bander, il laissa tomber « j’vais v’nir, stop ». Parce que c’était, selon lui, la meilleure chose à faire. Tant pis, il s’en donnerait à cœur joie plus tard. Tout seul, un peu triste. Un dernier couinement, profond. Une légère cambrure. « Han… Daisy. » Un sourire, des halètements rieurs. « Putain arrête. »

Et pourtant, il ne semblait pas véritablement vouloir cela. Ses mains se rejoignirent dans le dos de la brune et remontèrent son débardeur, sans toutefois dévoiler sa poitrine. Pressant sur ses omoplates, tentant de la faire tomber sur lui. Ah, de ses seins… si elle ne voulait pas y aller avec la bouche, elle pouvait toujours y aller avec ces seins.

Voyait-elle à combien son corps était agité, par sa présence ?

« S’pèce de sorcière ! Nyaaa ! ~ »

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B. Daisy Wintour

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyVen 7 Sep - 7:13



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don't let me alone here honey ♡

Ouais. Il répondait avec tellement de désinvolture, de naturel. Ça ne la choquait même pas. Loin de là. A force, elle le connaissait, tout de même. Et puis, ces premiers mots pour lui avaient été de le traiter de pervers. Chose qui ne l'avait jamais empêché de le laisser se rapprocher d'elle. Tout en maintenant une distance à coup de méchanceté et d'un aveuglement vis-à-vis des indices qu'il lui glissait bien souvent. Elle préférait garder leur relation telle quelle. Sauf avec ce roulage de pelles passionnées, et sa main dans son calbute, c'était loupé. Un peu. Elle voulait s'en persuader, et c'était pour ça qu'elle s'évertuait à refuser d'aller plus loin. Qu'elle crachait sur une rencontre plus intime de leurs corps désireux, envieux.

Son gémissement l'avait émoustillée, quand sa main s'était posée sur sa verge dure. C'était plaisant, de le sentir fiévreux sous sa main, de le sentir asservit par ses désirs. Il était à sa merci. Son jouet. Il le lui avait demandé, de l'utiliser ainsi. Seulement, ce n'était pas tout à fait cela qu'elle désirait. Ainsi, il lui donnait une autre raison de refuser ses avances plus poussées. Cela l'arrangeait bien. Elle n'était pas bien maligne, pour le coup. Ça la touchait bien trop, vraiment trop.

Elle soupira aussi, elle avait à nouveau chaud. Elle avait encore croisé son regard de ses mirettes bleues, et laissa échapper, dans un murmure presque contrarié : « Putain. C'est criminel d'avoir des yeux pareils... » C'était un compliment. Putain qu'elle les aimait. Et elle voulait qu'elle soit la seule qu'il regarde ainsi. Oh, ce regard. Elle en frémissait. Légèrement.

Leurs baisers, humides, passionnés, avaient été entrecoupés de mots. Ceux du jeune homme. Élégant et courtois. Comme toujours. Cela fit sourire Daisy. « Rêve, mec. Je ne suis pas elles. Et je ne supplie pas... Tu me supplieras de pouvoir te mettre entre mes cuisses... Tu me supplieras que je la suce... Comme jamais on te l'a fait... » Elle ne sous-entendait pas tellement des capacités sexuelles incroyables, juste que... Elle voulait s'en persuader. Voilà tout. Et elle voulait qu'il se persuade qu'avec elle, se serait mieux qu'avec n'importe qui d'autre.

Le contact de sa main sur la sienne fit sourire Cruella, qui accentua le mouvement, ses lèvres entrouvertes, laissant échapper un souffle chaud et court. A cause des baisers. Évidemment. Même si au fond, ce qui se passait l'excitait aussi. Le caresser ainsi, sentir son membre dur et chaud, doux, contre sa main. Elle n'était pas faites de glace, la sorcière.

Ses lèvres proches de son oreilles. Ses mots. Un sourire narquois de la part de la belle, qui lui lança, presque sèchement : « Ferme-la, Shank'... Ta gueule, sérieux... » Mais elle souriait, riait presque. Elle le laissa l'embrasser. Longuement. Très humide, et ce n'était pas seulement leur baiser qui l'était. Ca non. « Si tu savais, mec... S'tu savais ce que ça me fait... » Elle haletait. Et, lorsqu'il glissa une main curieuse à sa poitrine, pour la première fois surement, elle couina, se pinçant rapidement les lèvres pour ne rien laisser échapper. Le moins possible. Putain, arrête. C'était trop sensible aux caresses. A ses caresses, en tout cas.

Sa main ne comptait pas s'arrêter. Elle rit même en l'entendant. « Chut, tais-toi mec... Tu voulais que je te calme, nan ? » Elle ne voulait pas arrêter. Un peu trop emportée par ses hormones et ses envies. Oh non, arrête de dire mon prénom comme ça, arrête. « Surement pas... » Ses lèvres vinrent se poser contre les siennes, pour le faire taire. Et lui. Pervers

Son haut se retrouva légèrement remonté, et elle sentait ses mains faire pression sur son dos. Ses jambes tremblaient, un tout petit peu. Elle céda, ses genoux rencontrant le lit. La demoiselle suffisamment penchée pour ce qui allait venir par la suite se retrouve sur elle. Et pas ailleurs.

Quel délicieux gémissement ! Elle sourit et ferma les yeux. Son visage aussi était rouge. « La sorcière a bien envie de t'entendre encore gémir comme ça, Shanky ♡ » Puis elle finit par le lâcher. Sa main était poisseuse, mais ce n'était pas le pire. Le haut de son ventre, découvert par le tissu de son débardeur remonté, et une grande partie de son short l'étaient aussi. Et même, un petit dégât sur le haut d'une cuisse. C'était gênant et excitant à la fois. « T'es un vrai perv' et un cochon, mec. Regarde ce que tu m'as fait... » Un sourire en coin. Elle s'était redressée, tenant d'un doigt son haut remonté, dévoilant même la rondeur de ses seins, sa peau claire maculée de sperme. « Je vais devoir me laver à nouveau... Et te... Punir ? ♡ » Exécution. Elle essuya généreusement sa main souillée sur sa joue. Les mecs ne sont pas du tout friands de cela. Bien fait pour lui.

Putain que c'était sexy, en fait. De le voir comme ça. Oui bon, peut-être pas ce qu'elle venait de faire, mais le reste. Chassant les idées louches de sa tête -quoi qu'elle n’était plus à ça près- elle se détourna de lui, pour récupérer une serviette propre, justement, posée sur le bout de son lit, accompagné d'un ensemble en dentelle sexy bleu sombre fraîchement lavé. « J'vais à la douche. Salis pas mon lit, ok ? Ou je te les fais bouffer. » Là voilà partie. Petit sourire en coin, aguicheur.

Elle ne traîna presque pas, sous la douche. Juste quelques caresses bien placées, dans un lieu déjà bien humide. Des gémissements, pas trop fort. Et une pensée. Lui, son visage. Oh merde. Elle allait finir par craquer...

De retour dans la chambre, une quinzaine de minutes plus tard, serviette enroulée autour de son corps, alors qu'elle avait déjà enfilé ses sous-vêtements, la mettant en valeur, elle soupira. « T'as été sage, mon Shanky ? ♡ » Un petit rire. Un ricanement. La serviette tomba, alors qu'elle lui tournait le dos. Pour le tenter plus encore. Ses vêtements sales jetés dans le panier où ils devaient aller. Les vêtements propres. Un jean bien moulant, un débardeur blanc. Voilà. Son fessier se posa à nouveau sur le lit, près de lui. Avec une serviette sèche, elle s'occupait de ses cheveux, le fixant du coin de l'oeil. « Tu vas t'en remettre ? ♡ »


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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyVen 7 Sep - 10:42

MATIN FATIGUÉ
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Elle n’avait pas voulu stopper son geste, préférant le pousser à bout. Et eut ce qu’elle méritait. Shankara aurait bien mis une main pour empêcher que Daisy ne s’en reçoive sur son joli débardeur, mais elles étaient trop occupées à la ramener contre lui – et puis que cela était excitant, que de se laisser aller ainsi, sans aucune précaution. Quand elle se redressa avec un sourire, dévoilant que cela ne la choquait pas plus que cela, Shankara trouvait que l’effet produit était tout à fait désirable. Voir sur la peau diaphane de Daisy son sperme, couler lentement… alors qu’elle dévoilait la partie basse de sa forte poitrine. Et son visage aux joues colorées ! Ah, il recommencerait bien. Même si c’était toujours quelque peu inconvenant… L’hindou savait que beaucoup prenaient cela comme une marque d’irrespect. Une marque d’irrespect qu’il avait déjà eu parfois envers lui-même, lors de mouvements hasardeux. Une fois même, il avait réussi à s’en mettre dans les yeux et là, avait compris pourquoi une éjaculation faciale ne ravissait pas la majorité des femmes. C’était risqué. Toutefois, il avait épargné le visage de Daisy et son geste ne semblait pas avoir provoqué de colère chez la brunette. Et il se serait bien excusé, mais quand elle lui étala son propre sperme sur la figure tout ce qu’il réussit à faire, ce fut rire.

C’était bon pour la peau, disait certains. Il n’y avait pas de quoi s’en inquiéter. Qui plus est, la jeune femme l’avait fait d’un geste bon enfant et aucunement ne cherchait là à l’humilier – du moins c’était ainsi que Shankara percevait son geste. Un simple œil pour œil dent pour dent qu’il devait accepter sans s’offusquer. C’était elle qui s’en était pris partout. Pas lui. D’un geste indolent, il s’essuya la joue contre son épaule. « T’as kiffé ta race, avoue. » Oui, il ne pouvait être autrement. Shankara avait une bonne mémoire et des oreilles en état de fonctionner. Il l’avait entendue respirer un peu plus fort… l’attiser de ses mots, le rendant plus fougueux. Réclamant ses soupirs. Oh, le métis était prêt à lui laisser entendre, de nouveau, de tels cris subtils. De sa voix grave et masculine, fondant de plaisir alors qu’il se laissait submerger. Autant de fois qu’elle le désirait. Il aimait être bruyant, au lit. Faire savoir aux autres qu’il prenait du bon temps. Faire crier la fille qu’il enserrait, aussi. Ah, qu’est-ce qu’il voulait la faire hurler, Daisy. Des ‘encore’ et des ‘plus fort’. Des ‘je vais jouir’ et des ‘oh mon dieu’. Et surtout des ‘je t’aime’. Qu’est-ce que ces derniers mots lui manquaient. Deux simples syllabes que Daisy lui refusait.

Et bien qu’une vague de ressentit l’envahit, il lui sourit mais ne trouva rien à lui répondre. Et son sourire disparut dès qu’elle referma, derrière sa silhouette, la porte. Juste un instant se permit-il de revivre le moment qu’il venait de passer avec Daisy, sa propre main autour de son pénis, l’autre caressant le reste de son entre-jambe ou remontant sous son t-shirt, alors qu’il profitait de son don pour titiller sa peau. Ses yeux clos, imaginant par-dessus lui la demoiselle. Ah, que c’était bon. Se toucher en pensant à elle. Sur son lit. Entouré de son odeur. Shankara eut un tendre sourire, différent de ceux, pervers, qu’il aimait lancer à toutes les midinettes qui croisaient sa route. Il en revoulait, il en redemandait. Et il appelait Daisy, tremblant d’envie qu’il tuait petit à petit, cessant ses gestes pour finir par s’allonger sur le lit de cette dernière, remontant ses genoux vers ses épaules. « Daisy… Daisy… hmmm. Daisy…. »

Ses mains froissèrent les draps de la demoiselle, son nez en respira l’odeur. C’était apaisant. Et parce qu’il se souvint que d’autres individus vivaient dans cette chambre, il remit bien ses vêtements, cachant son intimité. Parce que si on le surprenait avec Daisy, sa tenue pouvait être compréhensible… Mais si on le surprenait seul sur le lit de Daisy, autrui allait juste penser qu’il n’était qu’un pervers aimant jouir dans les draps de ses congénères. … Ce qu’il était, entre autres. Ah qu’il était plein de surprises, l’hindou !

La sorcière finit par revenir et n’hésita pas à se dévoiler en petite tenue, sous le regard de Shankara. En même temps, après ce qu’il venait de faire et de voir… Mais ô combien il aimait cette vision. Ses seins supportés prenaient cette forme rebondie qu’il aimait voir danser quand elle marchait un peu trop vite. Les formes de la dentelle qui épousaient ses formes, en en créant d’autres. Délicatement. Qu’est-ce que Shankara aimerait, au travers de ce voile indiscret, appuyer son museau contre le sexe de Daisy. Et laisser son souffle chaud, le bout de ses lèvres, lentement attiser la jeune femme. Sans bouger. Profitant de la caresse du satin, qui lentement deviendrait humide… la laisser choisir d’être immobile, ou légèrement agiter son bassin, cherchant une satisfaction dans ce contact sans vertus. Ou juste, caresser le bord de son décolleté de petits bécots sonores. Tout ce qu’il voulait lui faire… tout ce qu’elle pouvait lui interdire de faire.

Daisy enfila rapidement un jean et un débardeur, mettant fin aux élucubrations érotiques de Shankara. Il s’assit de nouveau contre le mur, pour lui laisser de la place. Il devait semblait quelque peu étrange, pour qu’elle lui demandait, pétillante, s’il allait s’en remettre. Alors il ouvrit la bouche, avec pour but de lui demander si elle l’aimait. Si elle voulait bien être sa petite amie, pour qu’il puisse lui tenir la main dans les couloirs et l’emmener au cinéma le soir. Pour qu’ils puissent enfin lui dire à quel point il tenait à elle, pour qu’il n’ait plus besoin de camoufler ses compliments, ses véritables sentiments sous cette couche de perversité qui lui permettait de tout dire, d’une façon déguisée – à croire que son désir physique était plus acceptable que son amitié amoureuse pour Daisy.

Mais la demoiselle semblait si heureuse, en ce moment-même. Si décontractée. Shankara ne voulait pas entacher ce moment de ses questions qui pouvaient la faire se rebiffer. Elle, l’aimer ? Parce qu’elle avait bien voulu le laisser l’embrasser et lui avait tenu la bite ? Il entendait déjà son rire de hyène tinter dans ses oreilles. Alors, pudique et acceptant son sort, Shankara ravala les véritables mots qu’il voulait prononcer. Cacha ses yeux (oh, qu’est-ce que les compliments, qui avaient échappés à Daisy, lui avaient fait plaisir ! Mais elle avait totalement raison – ses yeux étaient criminels et il devait donc les camoufler) derrière sa frange, à présent légèrement grasse du fait de sa dure nuit et de son matinée agitée. Il devait éviter qu’elle ne puisse lire dedans… qu’elle ne puisse relever cette humidité qu’il pressentait.

Un sourire tordu, une cambrure de son dos. « Ouais… ça ira. C’était pas trop mal. » Cela avait été super, oui. Mais Shankara aimait bien la taquiner. Elle savait si bien lire en lui ! Oui, qu’elle se concentre sur ce mensonge et ne perçoive pas l’autre, plus profond. Qu’elle ne le traite pas encore de dépressif, juste parce qu’il était tendrement, follement, ardemment amoureux d’elle. Il humidifia ses lèvres. Et toujours ce même sourire.

« Puis si jamais tu te sens seule hein… que t’as besoin d’être ramonée par autre chose qu’un tube en plastoc, on sera toujours disponible pour toi, moi et ma grosse teub. » Un rire, et son visage se pencha vers celui de Daisy. « Ou si jamais t’as juste envie d’un câlin… je serai toujours là pour te prendre dans mes bras et t’embrasser. Daisy. » Et il déposa, gentiment, ses lèvres sur celles de la brune, dans un râle d’envouté.

Et cela lui échappa. A peine un murmure, déformé par leurs lèvres collées. « Je t’aime. » Parce que Shankara mourrait d’envie de le lui dire, mais ne voulait pas qu’elle l’entende. Cette méchante qui aimait tant se moquer des autres. Ses mains virent entourer le visage de Daisy, alors qu’il cherchait du bout de sa langue celle de la jeune femme. Un peu de tendresse dans ce monde de pervers.

Il ne pouvait pas lui mentir sur ses sentiments, ni même les avouer trop ouvertement. Shankara avait peur d'être terriblement blessé, et de ne plus pouvoir se relever.

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptyVen 7 Sep - 19:19



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Une douche bien chaude, de quoi se détendre et effacer les traces de leurs activités coupables. Le bon moment pour faire passer cette envie qui la tiraillait depuis un petit moment déjà, depuis qu'ils s'étaient embrassés, si passionnément. Elle ne était certaine, deux personnes qui n'avaient rien à faire l'un de l'autre ne pouvaient pas s'embrasser comme ça. Et ça, cela lui faisait peur autant que ça la faisait sourire. Enfin, peut-être un peu plus peur, en fait. Daisy n'était pas toujours très vaillante, surtout pas que cela la concernait intimement. Sa vulgarité à elle aussi était un moyen de la protéger, de cacher ce qu'elle ressentait, quand elle était avec lui.

Alors qu'elle s'habillait, elle avait croisé son regard, durant quelques instants, le temps qu'elle s'était tournée vers lui, cherchant le débardeur posé un peu plus loin. Elle s'était légèrement mordillée la lèvre, soupirant. Avant de lancer, moqueuse, un peu. « Arrêter de m'matter comme ça, mec, on dirait que tu vas m'violer. » Puis elle lui tira la langue, passant son débardeur, dissimulant tout ce qui pouvait le faire fantasmer. Tant pis pour lui, hein.

A nouveau assise sur le lit. C'était fou, elle avait à nouveau envie de fumer. Ces derniers jours, elle fumait beaucoup, enfin, plus que ce dont elle avait l'habitude normalement. Peut-être parce qu'elle avait ses règles -qui durant 6 bons jours la plupart du temps, même en prenant la pilule. Oh, et pourquoi se cachait-il comme ça dernière sa frange, lui ? Il avait intérêt à assumer ce qui venait de se passer et ne pas se mettre à la fuir. Elle ne le supporterait pas.

« Juste pas trop mal ? Te fous pas de moi, je t'ai vu, j'en ai pas perdu une miette. Et t'avais pas l'air d'un type qui trouvait ça juste "pas trop mal", Shanky ♡ » Un petit rire, tandis qu'elle le regardait encore, ayant récupéré une brosse à cheveux, prenant soin de sa crinière sombre avec beaucoup d'attention, encore et toujours. Pour ensuite la poser en l'entendant, un sourcil haussé, un sourire moqueur aux lèvres. Pas le temps cependant de répliquer. Son visage était penché vers le sien. Ca contrastait avec ce qu'il avait dit quelques instants plutôt. Cela la réchauffa un peu, à l'intérieur. Et il avait rapidement assimilé qu'il pouvait user de ses lèvres, le bougre.

Mais bon. Ce n'était pas déplaisant.

Le baiser était doux. Elle cru l'entendre lui dire quelque chose, prononcer un mot contre ses lèvres. Et ce qu'elle avait cru... Non, il n'avait rien dit tout compte fait. Elle n'avait surement pas entendu ça. Soufflant contre ses lèvres de son ami, quoi qu'elle ne savait pas si c'était le mot convenable, elle s'en foutait en fait. Ses mains sur son visage. Elle sourit et entrouvrit la bouche, sa langue rejoignant celle de monsieur. Il avait été doux, elle le serait aussi, quoi que cela était un peu déstabilisant.

D'une main, elle avait saisit, doucement, le fond de son t-shirt, le serrant entre ses doigts, l'autre déposée sur sa joue, celle qu'elle n'avait pas tartiné de sperme, évidemment. Finalement, elle prit l'initiative de rompre le baiser. Passant sa langue sur les lèvres de l'hindou, pour l'embêter.

« On verra. Quoi que j'émets encore des doutes quant au fait que tu puisses me satisfaire mieux que mes joujoux et ceci ~ » Elle agita sous son nez ses doigts, fins et pâles, aux ongles longs et manucurés. Du bleu turquoise. Doigts qui allèrent lentement dévaler sa joue, alors que perdurait ce sourire moqueur sur ses lèvres pulpeuses. « Tu deviendrais pas un peu sentimental, Shanky ? T'en fais pas, je sais que j'peux compter sur toi et ta queue ♡ » Elle rit quelque peu. Pourtant, elle était reconnaissante, elle le dissimulait simplement.

Un léger étirement, un gémissement de bien-être de la part de mademoiselle. « Ca te dirait pas d'aller t'laver, mec ? S'pas pour dire, mais tu pues et t'es crade. » Toujours aussi aimable. Serviable.

D'une main, à tâtons, elle récupéra son portable sur la table de chevet. Elle vérifia rapidement ses textos et emails, etc. Pour ensuite le reposer. « On fait quoi ? » Tiens, elle n'avait pas encore regardé le dernier épisode en date de my little pony. « On va pas rester là à se regarder dans l'blanc de l'oeil et attendre que le temps passe, non ? » Un sourire en coin.


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Shankara G. Statham

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptySam 8 Sep - 2:07

MATIN FATIGUÉ
et nuit mouvementée
Il la sentit s’ouvrir à lui et même tenter de le garder près d’elle, tenant son t-shirt. Ce n’était pas un geste anodin, du moins dans l’esprit du jeune homme. Il voulait voir là une marque profonde d’amitié, si ce n’était pas d’amour. Tout était bon pour nourrir ses théories sur les sentiments que Daisy pouvait nourrir à son sujet, bien qu’il tentait de se raisonner. Ils n’étaient pas faits pour être ensemble, malgré leurs ressemblances. Pourquoi ? Shankara ne le savait pas. Mais le fait était ainsi : quelque chose d’invisible l’empêchait d’atteindre le cœur de la brune. Quelque chose d’intangible, d’incompréhensible qui faisait tant enrager l’adolescent. Mais petit à petit, il semblait que sa patiente avait effrité ce mur invisible… leurs souffles s’échangeant en était la preuve. Et qu’il était doux d’avoir la main de Daisy sur sa propre joue !

Mais ce n’était pas dans les plans de la demoiselle que de laisser durer infiniment le baiser, et ce dernier fut brisé. Shankara l’aurait bien embrassée encore de très longues minutes. Lentement, pour garder la mesure de sa respiration. Profitant pleinement de ce qu’elle lui offrait, sans penser à rien. Oui, il était capable de faire le vide dans sa tête et de rester des heures entières à pratiquer la même activité, d’une façon répétitive. Avec toujours cette même application, ce même dévouement. Oui, l’hindou était capable d’embrasser des amies des jours entiers. Hélas, cette dernière était bien moins patiente que lui l’était. Un coup de langue, puis plus rien.

Puis, toujours égale à elle-même elle le remit à sa place, le rangeant à individu moins utile encore que deux doigts. Pourtant, il en avait dix. Ou huit, cela dépendait si on prenait les pouces pour des doigts (alors que, scientifiquement parlant, ce n’était pas des doigts mais bien des pouces). Bref. Etre battu sur le plan sexuel par les records d’un autre homme c’était une chose, Shankara se savait ne pas avoir les compétences d’un acteur pornographique (et ne cherchait pas à en devenir un). Mais se retrouver ridiculisé par deux doigts, c’était à se demander pourquoi la génétique l’avait fait avec un pénis entre les jambes et non pas une main. Certes, il comprenait que Daisy voulait dire qu’elle se connaissait suffisamment bien pour jouer de son corps et assouvir de tous ses désirs, mieux que lui jamais ne le pourrait. Du moins, elle pensait ainsi – et ne lui donnerait certainement jamais l’occasion à Shankara de tenter de prouver le contraire. Quoiqu’elle venait, en une matinée, l’autoriser à l’embrasser et l’avait branlé. Peut-être que dans quelque jour, elle l’accepterait dans son lit. Ah, qu’il était bon de rêver.

Quand elle lui reprocha de devenir un peu trop mou (du moins c’est ainsi que le métis perçut la chose) il répondit par un clair et net « mais je t’emmerde », n’aimant pas être moqué quand il laissait aller ses véritables sentiments. C’était pire que de se recevoir une gifle de la part d’une fille parce qu’il lui aurait mis une main. Bien pire. N’avait-elle jamais besoin de réconfort ? D’une personne contre qui se lover quand cela ne va pas bien ? Ne pouvait-il pas avoir ce tendre rôle, en plus d’être un jouet de plus à la disposition de la brune ?

Shankara finit par retourner poser ses épaules contre le mur, avant d’observer la plante grise de ses pieds. « M’laver ? C’est le week-end ! » Oui, et le week-end Shankara n’aimait rien faire, pas même se laver. Mais c’est vrai qu’après sa soirée de la veille et ce qui venait de se passer, le damoiseau se sentait quelque peu poisseux. Mais une fois qu’il aurait retrouvé son ordinateur et ses tumblr, il oublierait se état pour se concentrer sur les images défilant sur son écran. Toutefois, en présence de Daisy, l’hindou voulait se montrer attirant et savait qu’un bon décrassage pouvait l’aider dans cette voie. Et, avec sa classe particulière, il colla son nez à son aisselle.

Oui, bon. Il avait déjà senti pire, hein ! Daisy faisait vraiment sa chochotte, là. Shankara aimait bien l’odeur de la sueur. L’odeur véritable des corps, pleine de sauvagerie et de personnalité. Il se rappela du surnom que lui donnait Avery (Shankrakra) et se demanda s’il était vraiment plus sale qu’un être humain lambda, ou était-ce parce qu’il avouait sans gêne ce côté de sa personnalité qu’on le trouvait dégoûtant sur les bords. Etait-ce mal ? Cela l’angoissait. On l’avait éduqué si différemment des autres… c’était la seule explication que Shankara avait, quand on lui disait qu’il était bizarre. En bien ou en mal.

Lui serait bien resté à la contempler sans rien dire, si cela ne tenait qu’à lui. Finalement le métis se leva, dans un craquement de vertèbres. « Oufouah. » Il se sentait comme une vieille pantoufle, parfois. Daisy l’avait vidé de son énergie… et d’autre chose. « Nan, j’vais aller me laver puis j’vais bosser un peu, j’ai une interro en maths demain. Puis j’ai la dalle maintenant, si j’bouffe pas dans l’heure qui suit j’vais faire un malaise. » Et il avait besoin de temps, pour lui tout seul. Pour réfléchir. Parce que si le moment avait été merveilleux, il ne savait pas pourquoi quelque chose allait mal. Il ouvrit la porte et se glissa dans son entrebâillement. Et avant de complètement disparaître, il eut un dernier regard pour la demoiselle. « Hésite pas si t’as b’soin de moi, hein. Tu sais comment m’joindre. » Son œil dérapa sur le téléphone de Daisy. Puis, presque à regret, la porte se ferma. « Et sois sage ! » hurla-t-il de l’autre côté de la porte avant de s'éloigner.

thank you april (myfairtardis)
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B. Daisy Wintour

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MessageSujet: Re: Matin fatigué [TERMINÉ]   Matin fatigué [TERMINÉ] EmptySam 8 Sep - 3:13



the things between us


don't let me alone here honey ♡

« Je t'emmerde aussi, Shanky. Du fond du coeur. » Réplique lancée avec entrain et un grand sourire moqueur. Daisy adorait se foutre de lui, vraiment. C'était toujours dit avec tellement de sincérité, quand cela venait d'elle. Elle était capable de vous balancer tant de saloperies, avec un grand, très grand sourire. C'était ça, être, Cruella. Dire les pires méchancetés tout en souriant, tout en semblant tellement honnête avec autrui. Parce qu'elle adorait soulever les défauts, les exposer à la lumière avec brio. Elle aimait faire ressortir les petits côtés qu'on préférait cacher, juste pour le plaisir de voir des regards blessés. Elle n'avait jamais peur de fire du mal, et assumait entièrement les conséquences. Toujours.

Ses grands yeux bordés de cils charbonneux et longs le fixaient avec attention, ses prunelles bleutées brillantes d'amusement, de ravissement. [color=#375D81]« Ouais, te laver mec. Tu pues le fauve. Après avoir baisé, encore, ça me dérange pas, mais y'a des limites. Oublie pas que je suis une meuf fragile et tout. » Un ricanement. La hyène elle-même n'y croyait pas des masses. Mais c'était vrai. Les mecs qui puaient la sueur, non merci, du moins, pas trop. Et forcément, elle adorait prendre des douches, donc évidemment, aimait que le mec qui se trouvait dans son plumard soit propre aussi un minimum.

Voyant son geste elle fronça le nez légèrement et secoua la tête. « T'en rate pas une, hein. » Quoi que même si elle disait ça, elle s'en foutait un peu. Elle savait comment il était, la plupart du temps. Et faisait avec, tout en lui lançant de mesquines piques. Une pichenette sur la joue. Un autre rire.

Il fint par se lever, elle le regarda faire aussi. Le bruit de son dos fit lever au ciel les yeux de la Texane, faisant la moue. Elle n'aimait pas du tout entendre ses articulations craquer, et encore moins celles des autres. « T'es une chochotte, dis donc ~ T'as pas bouffé depuis quand, aussi ? Me pousse pas à jouer la nounou avec toi, hein. Ca pourrait mal se terminer pour ton cul, Shanky ♡ » Il la connaissait, depuis le temps, non ? Et déjà, il s'en allait, comme un voleur ou presque. La belle noiraude fronça légèrement les sourcils, le fixant. Doucement, sa main s'agita. « T'en fais pas pour moi, je vais survivre à une fin de journée sans toi, Shanky chéri ♡ » Toujours mesquine, vilaine fille.

Ses dernières mots, criés à travers la porte, la firent rire doucement. « J'me caresserais en pensant à toi ! ♡ » Il l'avait assurément entendu. Et le pire, c'était que c'était loin d'être un mensonge. S'il savait.

La voilà seule dans la chambre.

Sa main, lentement, se glissa sur les draps, là où il se trouvait juste avant. De pétillant, son regard passa à quelque chose de plus triste, déçu. Elle était déçue d'elle-même. Atterrée par le pathétique de sa personne. Elle aurait pu faire mieux, quand même. L'embrasser encore, le rattraper. Un truc, n'importe quoi. Non, elle avait préféré être vulgaire. Être elle-même, au meilleur de sa forme, parce qu'elle ne voulait pas être une autre, jouer à la sentimentale. Elle avait peur des sentiments. Surtout en sachant qu'elle était capable de jouer avec eux. Son don était putain de chiant, elle ne se mentait pas. Et craignait de merder avec, de pousser l'hindou à la détester sans le vouloir, et ne plus pouvoir inverser les choses.

Ce serait un cauchemar pour la sorcière qu'elle était. Horrible femme qui aimait être elle-même plutôt que celle qu'on voulait qu'elle soit. Voilà. Un soupire la quitta doucement, alors qu'elle s'allongeait, la joue contre le drap. Un vague sourire aux lèvres. Ca lui avait plus, ce qui s'était passé. Ses lèvres, sa langue. Son souffle. Son visage gêné, ses gémissements de plaisir. Oh putain, elle en voulait encore. Et se retenait de glisser sa main dans sa culotte, encore. « Putain mec, tu me tues. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi, hein ? J'te veux mais j'ai trop la trouille. Merde ! »

Pour se changer les idées, elle préféra fumer encore. Ca la détendrait surement. En plus de cela. Elle lui en voulait un peu. D'être partit comme ça.


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