shut up and kneel ♡ bastet daisy wintour

• NOM COMPLET: Bastet Daisy Wintour. Un mélange d'antique déesse féline, de princesse mal-aimée et d'une reine aussi froide qu'adulée. • ÂGE: 19 ans. • ORIGINE: Américaine. • LIEU DE NAISSANCE: Dallas, Texas. • DATE DE NAISSANCE: 31 Octobre. • SURNOM: Cruella, Didi, la sorcière, la garce, etc. • SITUATION FINANCIÈRE: Très aisée. • POUVOIR: Contrôle des liens. • PHOBIE: Les oiseaux. • TOI EN QUATRE ADJECTIF: Horrible ♡ Affreuse ♡ Imbuvable ♡ Mesquine.

¨« Putain, si je le pouvais, je t'arracherais la langue et t'étoufferais avec. »

Daisy, c'est l'élégance incarnée. Enfin, dépend à quel niveau. Dans le langage, on a l'impression qu'elle bouffe des ordures à longueur de temps et pour ensuite se faire un plaisir de vous les vomir dessus. Elle n'a pas sa langue dans sa poche, et sa franchise tient souvent bien plus de la mesquinerie la plus vile qui soit que d'une envie de dire la vérité. Elle aime vos mines outrées suite à ses mots, elle aime les cœurs blessés, les fiertés froissées. Tout le monde à la même enseigne, elle comprise. Évidemment. Peut-être.

Elle se fout des conventions, ce qui est considéré comme acceptable, de ce qui émeut le chrétien bien pensant. Bastet porte de la fourrure, et emmerde la PETA. Bien profond, même. Elle aime les vêtements, la mode, les chaussures surtout. Les talons hauts. Ca fait bien mal quand on marche sur le pied de quelqu'un. Et puis, ça permet de regarder le monde de haut.

« C'que je peux les détester. »

Parce que le monde, elle le déteste. Sans raison, caprice de sale gamine, sûrement. Elle est très irritable, un rien l'agace. Quelqu'un qui mâchonne un chewing-gum, un type bien crade qui se cure le nez. Une nénette qui papote avec son amie. Tout peut l'agacer, plus ou moins rapidement. Elle n'a pas de patience, pas de gentillesse pour les autres. Cruella d'Enfer, les dalmatiens en moins. Pourtant, parfois, elle feint la sympathie. Un petit compliment par-ci, un service par-là. Pour ensuite vous poignarder dans le dos. Coup de pute. Voilà.

Ce qui est étrange, c'est qu'elle a -parfois- des amis. Parce que bon, elle n'est pas exécrable H24, et se montre parfois buvable. Parfois, tout un tas de parfois. L'humeur et les hormones jouent beaucoup là-dedans, faut croire. Enfin, tout ça pour dire que des gens, des fous ! sont capables de la supporter plus de 30 secondes. Cependant, avec Daisy, ne vous attendez pas à une amitié fusionnelle, un amour passionnel, ce genre de choses. Elle vous apprécie, vous tolère. Parle de ce qu'elle aime, vous écoute parfois. Elle mange avec vous parce que vous lui faites un peu pitié et que rien ne vaut sa personne. Elle est détestable et parvient à se faire aimer.

« J'aurais préféré naître y'a 60 ans, coucher avec James Dean et faire de l'ombre à Marilyn. »

Daisy, elle rêve d'une grandeur perdue, des choses qui n'existent plus. Elle admire un homme mort trop jeune à force de flirter avec le risque, elle aurait pu l'aimer encore longtemps. Mais un mort, ça ne sert pas à grand chose. Plus vieux encore, elle adore les films en noirs et blancs, parfois muets, les comédies musicales. Oh, elle aime bien Glee aussi, so 2009, mais bon. Parce que sous sa tonne de défauts en tout genre, panel écœurant de saletés entassées, elle sait chanter. Une voix pas conventionnelle, pas aimée de tout le monde. Mais ça, elle s'en fout. Et puis, les gens semblent aussi s'en foutre pas mal de ce qu'elle peut être ou pas. Parce qu'au fond, elle est loin d'être ce qu'elle voudrait être.

« Ferme juste ta gueule. Ca doit être faisable, non ? »

Imbuvable. Impolie aussi, souvent. Disons que l'imaginer soumise et silencieuse tient du fantasme le plus total. Elle est affreuse, Daisy. Et le vit bien. Pour le reste. Allez donc la saluer au détour d'un couloir. Elle se montrera a-do-ra-ble avec vous. Vraiment. Surtout qu'en la voyant, on se doute difficile de la hyène qui est en elle. Jolie demoiselle, bien alléchante, et tout ce qui va avec. Et qui vous bouffera la gueule à peine vous aurez eut le temps de l'ouvrir.

« C'est une promesse. ♡ »

Elle est loin d'être parfaite, même si dans des élans d'égocentrisme idiot elle clame le contraire. Odieuse femme que voilà, qui n'a rien à envier aux sorcières hideuses des contes et dessins animés de notre enfance. Et à côté d'elle, les hyènes du Roi Lion ne sont que de vulgaires punaises. Oh, et n'allez pas espérer une face cachée de sa personne ou bêtise du genre. Elle est ce qu'elle montre, montre ce qu'elle est. Elle s'expose avec plaisir. Presque totalement. Quelques petits secrets, des penchants pour certaines choses peut-être bien honteuses. Qui sait ce que cela peut bien être.

« Va fourrer ton nez ailleurs que dans ma culotte, tu veux ? »

Comme toutes les histoires, celle de Daisy a commencé très banalement. Deux adultes qui font des galipettes dans un lit sans se protéger, et voilà le boulet à traîner durant 9 mois avant la délivrance. Rien de bien particulier, il faut l'avouer. Par contre, ses parents, eux, n'étaient pas des gens banals. D'une part, il y avait Anglelica Freeman, devenue Wintour suite à son mariage. Ancienne Miss Texas, entre autre, reine de beauté déchue avec les années, pour finalement se reconvertir en dresseuse de chevaux. Avec, à la clé, un immense ranch aux abords de Dallas. D'une autre part, il y avait Derek Wintour, célèbre architecte d'intérieur féru d'archéologie -et là, on comprend le pourquoi de son second prénom- et très, très fortuné. Un couple plutôt aisé donc, avec belle maison et tout le bordel allant avec.

Ainsi, dans cet environnement propice à donner naissance à une gamine pourrie gâtée, la demoiselle grandit bien tranquillement, sans réels heurts ni accrocs. Déjà gamine, c'était une peste, et cela ne s'arrangea pas en grandissant, évidemment. Oh, et comme toutes les petites filles, elle jouait à la grande en prenant les affaires de maman. Quoi que ce n'était pas toutes les fillettes qui pouvait se pavaner avec une paire de Louboutin aux pieds, ça non. Et c'est une chose qui ne changea pas, d'ailleurs, cet amour pour la mode et le prestige perdure encore aujourd'hui.

Vers ses 10 ans, quelque chose survint. La manifestation surprenante et inattendu d'un don pas franchement sympathique. D'un point de vue extérieur du moins. Basiquement, personne ne s'en était rendu compte. Heureusement, somme toute, elle aurait pu avoir des ennuis. D'ailleurs, personne ne s'en rendit jamais réellement compte, de ce dont elle était capable. Ses parents, de toute façon trop occupés avec leurs vies follement passionnantes, trouvaient juste étrange que les gens de maison provoquent autant de disputes entre eux. Ses professeurs aussi ne savaient plus où donner de la tête, en fait. Les disputes et réconciliations étaient légions, dans sa classe. Le tout devenant un poil chaotique et insensé.

Au final, seule Daisy s'en rendait réellement compte. Au début, c'était plus intuitif qu'autre chose. Elle voyait deux amis jouer ensemble, et par jalousie ou juste méchanceté, souhaitait qu'ils se disputent. Et sans comprendre pourquoi, c'était ce qui arrivait quelques instants plus tard. Cependant, ça ne durait pas et ils finissaient par redevenir amis, sans trop comprendre pourquoi. Il lui fallut quelques autres expérimentations pour comprendre un peu mieux ce don assez déroutant. En touchant les gens, l'effet était plus durable, voir même permanent. Intéressant. Quoi que cela pouvait être dangereux, si elle ne faisait pas attention. Allons bon, elle n'était pas idiote non plus.

Ainsi, usant de cette capacité fabuleuse -avec modération cependant- elle rendait ses journées plus amusantes encore. Et il fallait bien avouer qu'avec un caractère pareil, ce genre de pouvoir était des plus adéquats.

La suite n'a rien de bien fabuleux. Il y a environ un peu plus de trois ans, ses parents se séparèrent et il fut décidé qu'elle resterait avec son père, la génitrice étant trop occupée avec ses chevaux. Elle se retrouva en Australie. Terre inconnue, nouvelles vicitimes potentielles. Après son arrivée dans ce nouveau pays, elle reçu une lettre. La fameuse convocation à Worthington. Why not ?

Une belle occasion de s'amuser, non ? Surement. Peut-être. Qui sait, au final ? Dans tous les cas, c'est comme ça qu'elle se retrouva ici.